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Abnormal Report
20 juin 2017

Quand la France de Giscard a parachuté depuis le Maroc des armes en Kabylie pour créer une guerre civile en Algérie ?

Source: Externe

 En 1976 suite aux nationalisations de Boumédienne Giscard a peut être voulu avec le groupe terroriste Charles Martel tuer des algériens en France? Mais comme cela ne suffisait pas il décida de créer le mythe berbère pour créer une guerre civile et recoloniser l'Algérie aux mains du nationaliste et anti-impérialiste Boumédienne qui fut asssassiné en 1978 suite à une mise à prix un contrat par sans doute des syriens puis par le général Nezzar sans doute ?

 Donc entre 1975 et 1978 les kabyles ont reçu des fusils avec des messages les appelant à tuer les autres algériens et à la rebellion !

Ils cachèrent ces armes puis les mirent en vente quelques années aprés de manière clandestine pour servir d'armes d'auto-défense en cas de conflit ou invasion du pays soit par la France ou le Maroc !

La France échoua dans cette tentative de destabilisation !

 

 Etre kabyle c'est soit faire partie d'une tribu soit faire partie d'un groupe associatif ayant pour objectif la solidarité comme l'assurance maladie ou  une mutuelle  ou encore un fond spécial pour aider les jeunes et les entrepreneurs la kabyla était ainsi une banque une mutuelle  un lieu de discutions  et de solidarité pour mener des projets  pour le groupe !

  En réalité les algériens sont un mélange entre les ottomans et les réfugiés musulmans chassés d'Europe et des îles de Medittérranée comme la Sicile la Corse la Sardaigne les iles grecques les îles cannaries et les bermudes les caraibes un mélange de musulmans venus d'Espagne du  Portugal mais aussi d'Italie de Calabre de Monaco et aussi du sud de la France Marseille ayant été une ville algérienne par la suite il y a eu des ottomans donc des albanais et des cosaques des finnois des mongols des ouigours des gens venus d'Inde du Tibet avec l'armée ottomane qui était internationale et mondiale aussi des somaliens des yéménites des irakiens bref les algériens sont un des peuples les plus métissés du monde il y eut aussi des contacts avec les hollandais les norvégiens les vikings donc dont beaucoup se sont islamisés en Sicile !

 

  Le mot kabyle signifie celui qui fait partie d'une kabyla  une kabyla imite l'organisation des juifs chaque homme doit reverser 10 pour cent de son salaire au chef de la kabyla qui ainsi en devient un trésorier ce système permet de subvenir aux besoins des travailleurs en cas d'accident ou de maladie il peut servir à marier les jeunes et leur construire une maison,  petit à petit le chef  du harche peut désigner des gens pour des projets économiques ou de solidarité mais la France a interdit l'existence des kabila  et des arches qu'elles soient économiques associatives ou par des liens familiaux et du sang  !

 

 

En 1965, Jacques Bennet  proche du mossad  rencontre à Paris Mohand Arab Bessaoud un militant Algérien de la cause berbère, ancien combattant de la guerre d'indépendance, opposant au régime de Boumédiène et réfugié en France. Avec un groupe de militants berbères, Mohand Arab Messaoud projette de créer une académie berbère à Paris, avec le parrainage de Jacques Bénet qui a aidé plus tard Mohand Arab Bessaoud a s'exiler en Angleterre, ce dernier se sent menacé par les services secrets algériens. L'académie voit le jour en 19664. Cette académie, cristallisera les énergies militantes en faveur de la cause berbère et contribuera à l'éclosion d'une conscience et à l'éveil revendicatif pour la reconnaissance de l'identité et la culture amazigh.

Mohand Arab Bessaoud n’a cessé de parler de Jacques Bénet, engagé dans le combat pour l’identité amazigh. Il écrit à son propos dans son livre L’Histoire de l’Académie berbère4 :

« Si les Berbères, mes frères, devaient un jour se souvenir de moi au point de vouloir honorer mon nom, je leur demanderais instamment de lui associer celui de Jacques Bénet, car sans l’aide de ce grand ami des Berbères, mon action en faveur de notre identité n’aurait peut-être pas connu le succès qui est le sien. Ce serait donc faire preuve de justice que de dire : Mohand Arab-Jacques Bénet comme on dit Erckmann-Chatrian." »

 

Avril 1974, le président Georges Pompidou, héritier du général de Gaulle, meurt en cours de mandat des suites d’une maladie.

Les relations en voie d’apaisement entre la puissance coloniale et son ex-colonie, l’Algérie, vont prendre une tournure sournoise, voire dangereuse. Si l’année suivante Valéry Giscard d’Estaing est le premier président français à se rendre en Algérie indépendante, la visite retour, celle du président Houari Boumediène à Paris, ne se fera jamais, et pas seulement en raison de sa disparition prématurée en décembre 1978.

C’est que les années étaient lourdes. N’est-ce pas Boumediène qui, en 1973, a suspendu l’émigration algérienne en France en raison des attentats ? Avant que Giscard en fasse de même en juin 1975, envisageant, a-t-on appris depuis, à chasser ceux qui étaient sur le sol français.

L’indépendance algérienne ne passait pas dans certaines sphères, notamment une partie de la droite nouvellement arrivée au pouvoir, dont certains œuvraient à liquider les années gaullistes, celles qui avaient permis la fin de l’Algérie française.

Une excellente nouvelle revue, dont le premier numéro vient de paraître, Sang-froid, rappelle cette période dans un article documenté titré «Terrorisme d’Etat : la guerre secrète de la France contre l’Algérie», signé Philippe Lobjois et Khaled Melhaa. L’article situe les responsabilités parmi les Services secrets avec l’aval de l’Etat qui a permis le recyclage d’officines.

Ainsi, d’anciens responsables des Services citent nommément «les DOP, les détachements opérationnels de protection». «C’étaient les ‘tortureurs’ officiels. Ils étaient appelés sur le terrain pour faire parler les prisonniers. A la fin de la guerre, ils ont été rapatriés (…). Après huit ans passés à torturer, il est difficile de se réintégrer. Comme ils dépendaient du Renseignement, on les a réintroduits au Sdece où ils ont continué leur guerre mais avec d’autres moyens et en utilisant des paravents».

Les auteurs apportent des éléments probants en remontant le temps : «Le 10 avril 1975, le président français marche sur le tapis rouge de sa descente d’avion à Alger. Il veut améliorer les relations (…) et tirer un trait sur le passé. Il y a du travail. En 1971, Alger a nationalisé le pétrole, les deux pays s’opposent sur le Sahara occidental et depuis deux ans un mystérieux groupe d’extrême droite, le groupe Charles Martel, terrorise la communauté algérienne.

Le 14 décembre 1973, une bombe explose au siège du consulat d’Algérie à Marseille. Le bilan est lourd : 4 morts et 23 blessés sont dénombrés (…). Puis, le 2 mars 1975, un double attentat souffle les bureaux d’Air Algérie à Lyon et à Toulouse.»
Sang-froid précise du reste que le début de la série visant la communauté algérienne date de mars 1969. Quelques mois après l’accord franco-algérien de décembre 1968 relatif à la circulation, à l’emploi et au séjour des ressortissants algériens et de leurs familles.

L’ALGÉRIE, CIBLE DES ATTAQUES D’UNE «SAINTE ALLIANCE»

Au début des années 1970, la capitale algérienne, où sont acclamés les présidents Giscard d’Estaing et Boumediène, est devenue «le centre des mouvements révolutionnaires de la planète (…). Groupes indépendantistes, mouvements de libération, tout ce que le monde compte en guérillas armées s’y retrouvent.

Accueillis à bras ouverts, ces ‘frères’ y reçoivent aide, conseils et même financement».

Dans un contexte mondial marqué par l’anticommunisme, est-ce pour cela qu’on veut s’en prendre à l’Algérie «socialiste» ? «Le jour de l’arrivée du président français (à Alger), une bombe explose à Paris devant le consulat d’Algérie : un attentat signé, une nouvelle fois, par le groupe Charles Martel afin de protester ‘‘contre la visite du président français en Algérie’’, selon le communiqué de revendication. Au lieu de se renforcer, les relations se tendent.

Paris réduit ses achats de pétrole en provenance d’Algérie et, huit mois après la visite de Giscard, Alger nationalise les dernières sociétés françaises. En France, la riposte est moins visible, plus secrète. A cette époque, le Service de renseignement extérieur (SDECE) décide de s’allier avec son homologue américain, la CIA, et d’autres services secrets du ‘monde libre’ pour contrer la poussée communiste.

Et l’Algérie devient rapidement la cible des attaques de cette ‘sainte alliance’.»

Toute l’année 1975, les attentats se multiplient : «Le 3 février, un attentat a lieu contre le bureau d’Air Algérie à Lyon. Dans la nuit du 26 au 27 juillet, des attentats sont commis contre les locaux de l’Amicale des Algériens en Europe à Paris, Lyon et Roubaix. Le 18 août, trois actions similaires à Rome, Londres et Bonn visent les ambassades d’Algérie. Dans la nuit du 13 au 14 septembre 1975, on enregistre un attentat contre le siège de l’Amicale des Algériens en Europe à Strasbourg.

Le 4 novembre, nouvelle attaque contre le consulat d’Algérie à Nice.»
La guerre secrète continue en 1976 avec quatre bombes le 3 janvier, dont une explose à El Moudjahid, visant l’imprimerie. «Cette fois-ci, l’attentat est revendiqué officiellement par un groupe, les Soldats de l’opposition algérienne (SOA)», rappelle Sang-froid, ce même groupe auquel on attribue l’attentat de 1973 contre l’administration algérienne à Marseille.

Ce groupuscule violent abuse une poignée de pseudo- militants algériens prétendant être une «opposition algérienne qui vient de donner le signal de départ à la libération de notre pays de la dictature du président Boumediène et va porter la lutte sur le territoire algérien».

Résidu pour partie de revanchards de l’Organisation Action Secrète (OAS), le SOA se fait fort de faire débarquer en Algérie des milliers d’hommes pour renverser le régime politique, déstabiliser le pays afin de revenir à une hypothétique situation insurrectionnelle.

Les enquêteurs de Sang-froid ont retrouvé un des acteurs de cette histoire : André-Noël Cherid. Pied-noir, ancien soutien du Front Algérie française, il quitte l’Algérie après l’indépendance. Jusqu’à ce qu’il soit approché par le SOA qui l’incite à «partir à Alger pour aider les opposants locaux et retrouver les traces des milliers de disparus français toujours prisonniers du régime algérien». Il doit aussi «remettre des tracts appelant les populations de Kabylie à se soulever».

Le chef de commando est un certain Mohamed Medjeber. Le SOA est alors dirigé par Mouloud Kaouane, agent des Services secrets français depuis 1959, dont l’une des missions était de «noyauter la Fédération de France du FLN. Démasqué et condamné à mort, il échappe de peu à un attentat.

En 1965, trois ans après l’indépendance, l’ex-directeur technique du SDECE, le colonel Fourcaud, propose à Mouloud Kaouane de rentrer en Algérie afin d’implanter un mouvement d’opposition, une sorte de maquis anti-FLN. Mouloud Kaouane sera arrêté peu après son arrivée, condamné et mis en prison. Libéré au bout de quelques années, il se réfugie à Lisbonne.

C’est là qu’il fait la connaissance d’Yves Guilloux, alias colonel Laurent ou Guérin-Sérac». C’est ce dernier qui chapeautera les attentats qui continueront jusqu’au début 1976 avec l’attaque de l’Office de tourisme algérien à Paris.

Pour camoufler cette organisation criminelle naissante, une agence de presse est créée en 1966. Elle s’appelle Aginter Press. Basée à Lisbonne, elle devient une antenne du Sdece sur place, écrit Sang-froid.

Cinq jours après l’attentat contre El Moudjahid, les terroristes présumés sont arrêtés dans le bateau qui devait les ramener en Espagne. «Plusieurs responsables des Services de sécurité algériens affirment que c’est un député français, ami politique de Giscard, qui aurait donné l’alerte. Il s’appelle Jean de Broglie.» Signataire des Accords d’Evian en 1962 et responsable des relations entre les deux pays, il est resté très proche de l’Algérie. Son geste ne lui portera pas chance, il est assassiné le 24 décembre 1976 à Paris, en bas de chez lui.

«Quelques heures plus tard, un communiqué tombe. Il est signé par le groupe Charles Martel qui explique ‘‘avoir liquidé le prince de Broglie en tant que responsable de l’invasion de la France par les hordes africaines’’. Pourtant, sans explication, Michel Poniatowski, le ministre de l’Intérieur de l’époque, écarte cette piste.»

Ainsi, entre attentats réussis et tentatives échouées, «la guerre silencieuse contre Alger se poursuivra jusqu’à la fin des années 1970. La mort du président algérien Houari Boumediène en 1978 et l’élection de François Mitterrand trois ans plus tard marqueront le début d’une nouvelle ère».

Le Sdece est dissous, remplacé par la DGSE. Un accord entre gouvernements permettra la libération à Alger de Cherid, qui sera «récupéré» à Paris par deux agents secrets le faisant quitter l’aéroport d’Orly discrètement avec la consigne de se taire. Deux mois après l’entretien avec Sang-froid, il est retrouvé sans vie, victime d’une crise cardiaque dans sa voiture.
Walid Mebarek


ABDALLAH ZEKRI. ANCIEN RESPONSABLE DE L’AMICALE DES ALGÉRIENS EN EUROPE

«Nous avions fait un livre noir des atteintes à la sécurité des Algériens»

Est-ce que l’article de Sang-froid va assez loin sur l’ensemble des atteintes à la sécurité des Algériens en France durant cette période ?

Pour ceux qui n’ont pas vécu cette histoire, ils ont voulu révéler ce qui s’est passé au cœur des années 1970. L’Algérie était victime de tentatives de déstabilisation.

Les journalistes ont rencontré quelques auteurs de ces actes qui n’ont eu aucun scrupule à dire qu’ils avaient agi sur ordre. A cette époque, Valéry Giscard d’Estaing avait un mépris total pour l’Algérie.

Elu, il est allé à Alger et a rencontré Houari Boumediène, et en sortant on rapporte qu’il aurait dit : «Ce n’est pas ce bougnoule qui va m’impressionner ou donner des ordres à la France.» Ceci bien qu’il s’agissait d’une visite d’Etat.

Pensez-vous que Giscard était dans cet état d’esprit puisqu’il est tout de même allé en Algérie avec son entourage et notamment Michel Poniatowski ?

Oui, peut-être, et avec son successeur à l’Intérieur, Christian Bonnet, à partir de la fin 1977. Le rapport de Poniatowski avec l’OAS et l’extrême-droite est très connu. Il est vrai qu’il était très écouté par Valéry Giscard d’Estaing mais lui-même était dans cet esprit. C’est sous son mandat qu’est assassiné Jean de Broglie, quelque temps après sa démission, en désaccord avec la politique d’alors. Jamais cela n’a été clarifié. Et Henri Curiel, assassiné en mai 1978 avec la même arme que celle qui avait tué le gardien de l’Amicale, Laïd Sebaï, en 1977 (l’affaire Curiel a été classée en 2009, ndlr). C’était un «porteur de valises», un ancien du réseau Jeanson, un militant tiers-mondiste connu. On lui a fait payer son soutien au FLN.

On connaît donc les réseaux Delta, Charles Martel, SOA et du Sdece, les services français... Que savait-on à l’époque de leur imbrication ?

Ils travaillaient ensemble. On le savait, mais on le disait à mots cachés, puis eux-mêmes l’ont reconnu après l’avoir longtemps caché. A l’Amicale, à l’époque, nous avions fait un livre noir des atteintes à la sécurité des Algériens par genre et date. On avait écrit : «25 ans après la fin de la Guerre d’Algérie, il est patent que pour cette frange de la population française la guerre n’est pas finie.

On fait face à un terrorisme xénophobe et raciste.» De 1971 à 1977, on a recensé 71 victimes, puis de 1981 à 1987 on a enregistré 190 actes agressifs. Les Algériens ont subi ces soubresauts avec un Etat français bienveillant à l’égard de ces commandos !

 

Comme le révèle l’historien Patrick Weil, il a défendu, lors de son septennat, l’idée aberrante d’un renvoi massif de travailleurs immigrés.

Du septennat de Valéry Giscard d’Estaing, beaucoup de Français gardent en tête l’image d’Épinai d’un président « moderne », sorte de sympathique « JFK auvergnat », à l’accordéon facile et dont l’action politique se résume souvent à la loi sur l’interruption volontaire de grossesse et l’abaissement de l’âge de la majorité à 18 ans. À ce portrait, par trop flatteur, Patrick Weil apporte une touche beaucoup plus sombre. Dans son dernier ouvrage (le Sens de la République, Grasset), l’historien et politologue revient longuement sur les dessous de la politique migratoire de l’ancien chef de l’État. Et révèle notamment que, de 1978 à 1980, VGE le libéral a tout fait pour essayer d’organiser le retour, de gré ou de force, de plusieurs dizaines de milliers d’Algériens dans leur pays. Ébahi par sa découverte dans les archives du Quai d’Orsay, Patrick Weil n’hésite pas à employer le mot de « déportation ». De fait, on n’en était pas loin.

Nous sommes au milieu des années 1970. Confrontée, à l’époque, à l’une des premières hausses importantes du chômage, la France a interrompu depuis 1974 l’immigration de nouveaux travailleurs. Mais VGE veut aller plus loin. À ses yeux, il ne suffit pas de stopper les entrées. Il faut aussi renvoyer les immigrés chez eux pour pouvoir « remplacer, par exemple, les éboueurs étrangers par des éboueurs français », relève Patrick Weil. Dans les premières années de son mandat, VGE met ainsi en place des aides financières au retour. Une démarche basée sur le volontariat qui n’aura aucun succès. Alors, en 1978, le président durcit le ton et prône une politique de retour forcé et planifié. Avec en ligne de mire les travailleurs algériens.

 

« Et les enfants, on en fera quoi ? »

En septembre 1978, Lionel Stoleru, secrétaire d’État chargé des travailleurs manuels et immigrés, rencontre à Paris l’ambassadeur d’Algérie. Et lui expose l’invraisemblable intention du chef de l’État : organiser le retour de quelque 100 000 Algériens par an pendant cinq ans, soit un total de 500 000 personnes. Des exigences réitérées un mois plus tard lors d’entretiens à Alger. Pour parvenir à ses fins, Valéry Giscard d’Estaing ne recule devant rien. Il envisage de dénoncer les accords d’Évian de 1962 qui permettent la libre circulation entre la France et l’Algérie. Mais aussi de changer la législation sur l’immigration pour permettre l’arrêt ou la non-reconduite des titres de séjour de migrants qui vivent pourtant en France depuis parfois plus de vingt ans…

Mais voilà. Giscard va devoir rapidement en rabattre sur ses ambitions. Déjà, côté algérien, les autorités refusent toute idée de retours qui ne seraient pas volontaires. Mais surtout, côté français, la réforme des titres de séjour coince au Parlement. Rejetée par l’ensemble de la gauche, elle l’est aussi par les chrétiens-démocrates et certains gaullistes, dont Charles Pasqua. Un revers pour le chef de l’État. Qui continue néanmoins de s’obstiner. En 1979, le nouveau ministre des Affaires étrangères, Jean-François Poncet, reprend le dossier en main. Avec des directives revues à la baisse. Lors de négociations à Alger, les 23 et 24 juin, les autorités françaises n’évoquent plus qu’un contingent de « 35 000 » retours d’Algériens obtenus par le non-renouvellement des certificats de résidence. Une proposition qui continue néanmoins de se heurter à une faille juridique d’ampleur : le sort des enfants des ressortissants algériens. En vertu de l’article 23 du Code de la nationalité, ils sont français puisque nés en France de parents également nés en France à une époque où l’Algérie était un département…

Jean-François Poncet le sait pertinemment et ne peut que déplorer l’entêtement irrationnel du président. Tout comme ce conseiller du Quai d’Orsay qui n’hésite pas à confier à son ministre tout le mal qu’il pense de l’obsession de Giscard d’Estaing. « Comment va-t-on faire ? Un jour, au petit matin, on ira avec des cars de police et de gendarmerie arrêter les gens chez eux pour les mettre dans des trains, des cars puis des bateaux ? Et les enfants, on en fera quoi ? Ils sont Français. On va séparer les enfants des parents ? Ou on va renvoyer des parents français ? »

L’effroyable perspective, pourtant, ne semble pas faire trembler VGE. En décembre 1979, lors d’un conseil restreint qui se tient sous sa présidence, il martèle encore son exigence de « 35 000 adultes » renvoyés, même si le président sait évidemment qu’une bonne partie de ces adultes repartiraient avec leurs enfants en plus. Histoire de se donner bonne conscience, VGE indique alors dans le relevé de décisions de ce conseil que la priorité sera donnée… aux célibataires ! Avec une prudence cynique, il ajoute cette terrible annotation : « Éviter de parler de quotas d’enfants ».

Finalement, confronté à l’opposition de son premier ministre Raymond Barre, de Simone Veil, de la plupart des membres du gouvernement et du Conseil d’État, Valéry Giscard d’Estaing mettra un terme à son projet en janvier 1980. L’année suivante, la gauche arrivera au pouvoir en prenant l’exact contre-pied de la politique précédente : 130 000 étrangers seront régularisés et l’aide au retour sera supprimée. De cet épisode giscardien, Patrick Weil retient néanmoins deux choses : « Le projet a été tenté, mais il y a eu suffisamment de forces dans la société française pour faire prévaloir le principe de liberté et d’égalité. » Contre la volonté même de son premier représentant.

 

1973 Attentat terroriste contre Consulat d'Algérie à Marseille تفجير ضد قنصلية الجزائر بمرسيليا

 

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Commentaires
A
Selon les Bougnoules (ou colons judéo-arabes wahhabistes d' Algérie), les Kabyles auraient reçu des armes de la France via le Maroc en1978. Si ce mensonge arab' islamique était vrai, les Kabyles auraient utilisé ces armes contre l'armée coloniale judéo-arabe, qui a brulé toute la Kabylie en 2020 (sans parler des rançons, des assassinats et kidnapping de jeunes Kabyles, par cette armée judéo-Bougnoule).<br /> <br /> Les Kabyles sont des africains berbères, qui n'appartiennent pas à la race sémite (juif, arabe ou orientale). Les Kabyles n'ont aucun point commun avec tout les sémites, donc exempts des pratiques sémitiques.<br /> <br /> La France n'a rien parachuté du tout, bande de Bougnoules, c'est plutôt votre DRS qui parachute des armes, qui voles l'argent publique pour financer les assassinats de Kabyles et le Terrorisme islamique.<br /> <br /> Le Mossad, les sioniste ou les juifs sont vos amis, ils vous fournissent même des armes de pointe et du matériel médical performant.<br /> <br /> Bande de racistes, vous chercher par tous les moyens et mensonges de salir les Kabyles vos maîtres. La guerre civile et autres guerres que vous prêchez depuis longtemps vont vous tomber dessus et vous allez souffrir le martyr comme souffrent les Kabyles (colonisés), Vous avez aucun échappatoire, vous aller mourir comme des rats bande de Bougnoules, même les russes ne veulent pas de vous, car ils savent que vous êtes un race de traitres et voleurs.<br /> <br /> Vous voulez faire croire que vous êtes des nationalistes, alors que c'est la France et Israël qui vous a placé au pouvoir depuis 1962 à ce jours.<br /> <br /> Grâce au Bougnoules, la France n'a jamais quitté l'Algérie.<br /> <br /> Tous les arabes et sous arabes comme vous sont des Bougnoules et roulent tous pour Israël et la France ou la Russie.<br /> <br /> Le Hirak est déjà à vos trousses, Israël est déjà chez vous
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