Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Abnormal Report
18 septembre 2017

L'Arabie lihoudite et les pays du Golfe financent le génocide des musulmans de Birmanie avec les anglo-saxons !

 

petrolburma

Complicité de génocide des pays du Golfe

L’accroissement des investissements occidentaux dans le secteur pétrolier en Birmanie fait donc partie intégrante d’une stratégie plus vaste visant à limiter l’influence de la Chine.

Le gazoduc Chine-Birmanie construit l’année dernière fournit le premier accès terrestre vers la Chine pour le pétrole et le gaz en provenance du Moyen-Orient. Il est capable de satisfaire pas moins de 0,5 % de la demande mondiale en pétrole.

L’Arabie saoudite est un acteur clé du gazoduc de Birmanie. En 2011, la société saoudienne Aramco a signé un mémorandum d’accord l’engageant à fournir à la Chine 200 000 barils de brut par jour via le gazoduc Chine-Birmanie. En retour, la Chine devra faciliter le développement de la raffinerie saoudienne de Yanbu sur la côte de la mer Rouge.

Un gazoduc similaire a, depuis 2014, transporté quatre milliards de mètres cubes de méthane depuis la Birmanie et le Qatar vers la Chine via le port maritime de Kyaukpyu dans l’État d’Arakan. Ce dernier est « devenu une plate-forme opérationnelle dans le cadre d’investissements de plusieurs milliards de dollars par Daewoo International, qui dispose de concessions pétrolières en mer, et de China National Petroleum Co. [CNPC] », selon Simon Montlake, responsable du bureau Forbes de Pékin.

Daewoo, une entreprise sud-coréenne, est présente à Kyaukpya grâce à un partenariat avec la société australienne Woodside.

Ce n’est pas par hasard que les lieux par lesquels passe le gazoduc dans les États d’Arakan et Shan en Birmanie ont été le théâtre de conflits fréquents entre les sécessionnistes et les forces gouvernementales, dans le cadre d’efforts visant à prendre le contrôle des routes utilisées pour le transport de l’énergie.

Ces efforts englobent la purification ethnique des communautés Rohingya implantées sur la côte de Kyaukpyu, dans l’État d’Arakan.

« Une grande partie de l’attention fut portée au parcours diagonal du gazoduc au cœur de la Birmanie et au rôle des militaires en charge de le sécuriser», signale Forbes.« Mais des inquiétudes subsistent quant à l’impact sur Kyaukpyu et sur les autres zones côtières ».

Simon Montlake fait référence à l’expulsion du peuple Rohingya de la ville côtière en octobre 2012. Les images satellites publiées par Human Rights Watch « identifient la communauté menacée comme vivant sur la côte est, à proximité des zones industrielles où CPNC et Daewoo investissent ».

D’après les dires d’Anne Gillman, de l’Agence du commerce international du Département du Commerce des États-Unis, l’Occident et les pays du Golfe voient la Birmanie comme unpoint d’entrée économique clé vers l’Asie.

Ils souhaitent « utiliser les terres birmanes pour la sécurité alimentaire ». L’Arabie saoudite, par exemple, souhaite exporter ses « activités axées sur les produits chimiques et les fertilisants agricoles » en Birmanie.

La société Ooredoo, au Qatar, a déjà investi des milliards de dollars dans le secteur de la télécommunication en Birmanie. Et depuis octobre 2012 - alors qu’un quart du territoire Rohingya de Kyaukpyu a été décimé - Qatar Airways a récompensé la Birmanie en proposant des vols directs de Doha à Rangoun.

Cette année, le conglomérat al-Marwan des Émirats arabes unis a également cherché des contrats visant à « construire une infrastructure routière et des hôtels tout en développant les services commerciaux et maritimes du pays ».

 

La fin causée par la croissance

Les ouvriers agricoles, soit une moitié de la population, privés de plus en plus de leurs droits, paient le prix de la croissance économique durable, d’environ 8,5 % à ce jour.

Les réformes économiques ont été synonymes de « déplacements, violations des droits de l’homme et de mécontentement social. Tous ces éléments ont remis la transition démocratique du pays en question », écrit David Baulk dans Foreign Policy.

Plus simplement, la croissance n’a pas eu les effets escomptés, mais a bénéficié à une minorité au détriment de la majorité, ce qui a entraîné des tensions ethno-religieuses.

Entre-temps, la lutte pour les ressources birmanes a offert à la junte l’impunité dont elle avait besoin pour accélérer le génocide du peuple Rohingya.

- Nafeez Ahmed est journaliste d’investigation et auteur à succès. Titulaire d’un doctorat, il s’est spécialisé dans les questions de sécurité internationale, examinant ce qu’il appelle les « crises de civilisation ». Il a obtenu une récompense de la part de l’organisation Project Censored dans la catégorie « Outstanding Investigative Journalism » (« journalisme d’investigation d’exception ») pour un reportage d’investigation, publié par le journal The Guardian, sur l’intersection des crises globales de nature écologique, énergétique et économique et des conflits et géopolitiques régionales. Il a également écrit pour The IndependentSydney Morning HeraldThe AgeThe ScotsmanForeign PolicyThe AtlanticQuartzProspectNew StatesmanLe Monde diplomatique et New InternationalistSon travail sur les causes profondes et les opérations secrètes liées au terrorisme international a officiellement contribué à l’établissement de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis du 11 septembre 2001 et à l’enquête du Coroner sur les attentats du 7 juillet 2005 à Londres.

 Les complicités de génocide concernent aussi les pays du Golfe vassaux des anglo-américains !

 

  L' Arabie Saoudite est un acteur majeur dans le pipeline du Myanmar. En 2011, l'Aramco arabe a signé un protocole d'entente (MoU) pour fournir à la Chine 200 000 barils de brut par jour dans le pipeline Chine-Myanmar. En retour, la Chine aiderait à développer la raffinerie saoudienne de Yanbu sur la côte de la mer Rouge.

 

     Un pipeline parallèle depuis 2014 a transporté quatre milliards de mètres cubes de méthane du Myanmar et du Qatar vers la Chine via le port de Kyaukpyu à Rakhine. Ce dernier "est devenu un centre opérationnel pour les investissements de plusieurs milliards de dollars par Daewoo International, qui a des concessions de gaz extracôtières, et China National Petroleum Co. [CNPC]", selon Simon Montlake, chef de bureau de Forbes à Beijing. Entreprise coréenne, opère à Kyaukpya en partenariat avec Woodside de l'Australie. Ce n'est pas un hasard si les zones du pipeline passant par les États Shan et Rakhine de Myanmar ont entrainé de fréquents affrontements entre les sécessionnistes et les forces gouvernementales, les efforts écrasants pour contester la finalité du contrôle central de ces routes de transbordement d'énergie.

 

          Cela comprend le nettoyage ethnique des communautés côtières de Rohingya à Kyaukpyu, Rakhine. "Une grande partie de l'attention a été sur le chemin diagonal du pipeline à travers le Myanmar et le rôle de l'armée pour l'assurer", rapporte Forbes. "Mais il y a également des inquiétudes concernant l'impact sur Kyaukpyu et d'autres zones côtières". Montlake se réfère à l'expulsion des Rohingya de la ville côtière en octobre 2012. L'imagerie satellitaire publiée par Human Rights Watch "identifie la communauté incendiée comme étant sur l'Est à proximité des zones industrielles où CPNC et Daewoo sont investis ". Selon Anne Gillman de l'Administration du commerce international du Département du commerce des États-Unis, comme l'Ouest, les régimes du Golfe considèrent le Myanmar comme un point d'entrée économique clé en Asie. Ils s'intéressent dans «l'utilisation de terres au Myanmar pour la sécurité alimentaire». L'Arabie saoudite, par exemple, souhaite exporter son «industrie des produits chimiques agricoles et des engrais» vers Myanmar. Ooredoo de Qatar a déjà investi des milliards de dollars dans l'infrastructure de télécommunications du Myanmar.

 

 

             Et depuis octobre 2012 - alors que le quartier de Rohingya de Kyaukpyu était en train d'être arraché au sol - Qatar Airways a récompensé le Myanmar en ouvrant des vols directs de Doha à Yangon. En cette année, le conglomérat al-Marwan des EAU a également commencé à chercher des contrats pour construire des infrastructures routières et des hôtels et aussi mettre en place les services commerciaux et maritimes dans le pays ".Développement par croissanceLa croissance économique soutenue, maintenant d'environ 8,5 pour cent, a été payée par les travailleurs agricoles de plus en plus désaffectés - environ la moitié de la population. Les réformes économiques ont entraîné des déplacements, des violations des droits de l'homme et les troubles sociaux qui ont mis en doute la transition démocratique du pays ", écrit David Baulk dans la politique étrangère. En termes plus simples, la croissance ne diminue pas, mais violent la majorité au nom de quelques-uns, traduisant en tensions ethno-religieuses. La lutte pour les ressources du Myanmar a accordé à la junte l'impunité qu'elle souhaite accélérer le génocide du Rohinga.- Nafeez Ahmed PhD est un journaliste d'investigation, érudit de sécurité internationale et auteur de best-sellers qui suit ce qu'il appelle la «crise de la civilisation». Il a remporté le prix Project Censored pour le journalisme d'enquête exceptionnel pour ses journalistes témoins sur l'intersection des crises écologiques, énergétiques et économiques mondiales avec la géopolitique régionale et les conflits. Il a également écrit pour The Independent, Sydney Morning Herald, The Age, The Scotsman, Foreign Policy, The Atlantic, Quartz, Prospect, New Statesman, Le Monde diplomatique, New Internationalist. Son travail sur les causes profondes et les opérations secrètes liées au terrorisme international ont officiellement contribué à la Commission du 11 septembre et à l'Enquête du Coroner 7/7. Les opinions exprimées dans cet article appartiennent à l'auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique éditoriale du Moyen-Orient Eye.Image: les femmes et les hommes de Rohingya se rassemblent au camp de déplacement de Thel-Chaung à Sittwe situé dans l'État de Rakhine le 8 novembre 2015. Des dizaines de milliers de musulmans Rohingya ethniques dans l'État de Rakhine de l'Ouest vivant dans des camps de déplacés ont été privés de leurs droits par le gouvernement de les élections marquantes du 8 novembre. (AFP)

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité