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Abnormal Report
19 septembre 2017

Des conseillers militaires israéliens et généraux du Mossad supervisent le génocide des musulmans de Birmanie !

 

petrolburma

 

Les USA, l'Angleterre et l'Arabie et les pays du Golfe comme le Qatar et les émirats arabes unis financent le génocide des rorhinjas pour écarter la Chine et s'emparer du pétrole et gaz de ce riche pays !

 

  

Comment la France et le Maroc et la CIA ont aidé le Mossad a infiltrer l'Afrique et les pays arabes et la Birmanie pour fomenter des génocides pour le pillage des ressources naturelles !
Les multiples formes de collaboration entre certains services de renseignements arabes et les renseignements israéliens ont déjà fait couler beaucoup d’encre ; il n’en reste pas moins que tout éclairage nouveau, toute divulgation de données inédites sur le sujet, ne manquent jamais de produire un effet de surprise sur la plupart des gens, notamment sur les esprits qui n’ont pas bien assimilé ce genre d’informations, et sur les jeunes générations.
Les médias israéliens fournissent parfois eux-mêmes certaines données, suite à une fuite d’informations ou à travers leurs propres reportages. Parmi ces informations, les plus récurrentes concernent sans doute l’assassinat du militant marocain Mehdi Ben Barka. Une série d’investigations ont en effet été menées par les Français suite au tollé suscité par la révélation d’une collaboration française avec les services marocains et israéliens dans l’assassinat de l’opposant sur le territoire français. Mais une nouvelle enquête conduite en Israël par les célèbres chasseurs de renseignements Ronen Bergman et Shlomo Nakdimon, dévoile d’autres aspects méconnus de cette collaboration ; on y apprend notamment la coopération entre les renseignements israéliens et français dans la poursuite des activistes de la révolution algérienne et de ses leaders, et ce jusqu’en Égypte.
Pour maintes raisons, la France constituait alors le siège central des renseignements israéliens en Europe. Enlisée dans le bourbier algérien, elle menait une lutte acharnée contre le Front de libération nationale (FLN) et avait, à cet effet, sollicité l’aide du Mossad israélien ; celui-ci avait mis à la disposition des Français des informations sur le FLN et leur avait fourni, via ses agents, des fusils de précision, des pistolets et des explosifs destinés à être utilisés dans des opérations contre les chefs du FLN localisés au Caire.
Lorsque ces activités s’intensifièrent, le besoin se fit pressant d’un canal permanent vers l’Égypte, considérée alors comme l’ennemi numéro un d’Israël. Une initiative inédite fut prise au sein des renseignements israéliens : le vice-président de la section des renseignements militaires, Yuval Ne’eman, mobilisa deux pilotes juifs américains et leur fournit les fonds nécessaires pour la création d’une compagnie d’aviation qui serait basée au Koweït, et qui desservirait l’ensemble du monde arabe. La proposition, accueillie à bras ouverts par le gouvernement koweïtien, se concrétisa d’abord par trois vols hebdomadaires réguliers à destination du Caire, avant que la compagnie ne devienne entièrement koweïtienne. Elle demeure opérationnelle jusqu’à ce jour sous le nom de Kuwait Airways ou Compagnie nationale koweïtienne d’aviation.
L’enquête montre aussi que Paris a aplani la route du Mossad pour son implantation en Afrique et en Asie, où il ne tarda pas à devenir l’un des services les plus actifs et les plus performants sur le terrain. L’accord prévoyait une aide militaire israélienne ainsi que l’entraînement des effectifs des services de renseignements locaux, et parfois même la création desdits services. En contrepartie, le Mossad bénéficiait d’une autorisation quasi inconditionnelle de manœuvrer dans tous les pays concernés ; il collectait alors principalement des informations sur les pays arabes et sur les activistes du camp soviétique, qu’il s’empressait de partager avec les États-Unis. La principale alliance secrète conclue dans ce cadre est celle dite du « pacte périphérique»; elle s’est nouée entre le Mossad et ses homologues turc, iranien et éthiopien, et est devenue une véritable plate-forme de coordination en matière de renseignement entre ces puissances régionales.
Mais le Mossad s’était fixé une cible autrement plus complexe : le Maroc. Le rapport d’enquête de poursuivre : « La relation avec le Maroc en matière de renseignement commence en 1960. Hassan II était encore prince héritier. Après son intronisation, Israël lui demande d’autoriser l’émigration des juifs du Maroc. Mohamed Oufkir, alors responsable des services secrets marocains, conclut le marché avec les envoyés du Mossad à raison de 250 dollars par tête. L’argent payé en échange de 80 000 juifs est versé par chèques de 250 000 dollars, tous déposés sur un compte secret ». Par suite, ajoute le rapport, « les Marocains demandent au Mossad de leur créer une unité spéciale pour la protection des personnalités. On confie cette mission délicate à l’agent du Mossad David Shomron et à Yoska Shiner, l’un des gardes du corps de l’ancien Premier ministre israélien David Ben Gourion. Shomron avait dit alors : "Le roi craignait d’être tué. Il avait suffisamment d’ennemis et ne se sentait pas en sécurité" ».
L’enquête décrit les étapes d’une fructueuse collaboration : « Au cours des pourparlers il s’est avéré qu’Oufkir et son fidèle adjoint Ahmed Dlimi étaient non seulement soucieux de préserver la vie du roi mais également désireux de sauvegarder son règne, et qu’ils étaient, à ce propos, fortement embarrassés par les tentatives de complot contre Hassan II fomentées en Egypte et en Algérie. Les ambassades du Maroc dans ces pays étaient devenues l’objet d’agressions répétées. Israël se charge alors de réorganiser tout le dispositif marocain des renseignements, d’équiper des bâtiments navals marocains de matériel électronique susceptible de détecter les infiltrations maritimes, et d’entraîner les Marocains à déjouer les plans d’infiltration de leurs ambassades. En échange, Israël est autorisé à établir une agence permanente du Mossad dans la capitale Rabat. C’était là une réalisation majeure. Lorsque le conflit frontalier algéro-marocain s’envenime, le chef du Mossad Meir Amit, muni d’un faux passeport, prend l’avion et rencontre le roi en urgence, à qui il assure : "Nous sommes en mesure de vous aider et nous voulons vous prêter main forte" ».
D’après le rapport, le roi accepta l’offre et Israël, outre les renseignements qu’il fournit, se chargea d’entraîner des pilotes marocains et d’équiper l’armée locale.
La coopération atteignit toutefois son apogée en septembre 1965, lors de la conférence des chefs d’État arabes qui se tenait à Casablanca, et au cours de laquelle il était question de créer un commandement militaire unifié en vue de combattre Israël à l’avenir. Le roi, qui n’avait aucune confiance en ses hôtes, les dirigeants du monde arabe de l’époque, autorisa le Mossad à surveiller de près cette rencontre au sommet. Rafi Eitan déclare à ce propos : «Dès la clôture du sommet ils nous fournirent tous les renseignements nécessaires et n’en occultèrent aucun ».
D’après le quotidien israélien Yediot Aharonot, parmi ces informations de la plus haute importance on trouvait les déclarations des commandants des armées arabes, qui avertissaient les chefs d’État que leurs forces n’étaient pas prêtes à mener une nouvelle guerre contre Israël
  
             Le Rif dans ce contexte a été saigné à blanc par l’Histoire et a payé un lourd tribut vis à vis de la monarchie. L'une d'elles, de ces horreurs, est bien sûr la répression sanglante, par le Roi Mohamed V, du soulèvement rifain de 1958, deux années après le dite indépendance, par l'entremise du Général Oufkir et du prince Moulay Hassan, le futur Roi Hassan II. Répression qui fit des milliers de morts. La période trouble du dite indépendance en 1956, obtenue auprès des français, mais toujours pas auprès des espagnols, qui contrôlaient alors encore le Rif et le Sahara Occidental. Une période d'incertitude et de tensions autonomistes rifaines qui déboucha sur la terrible et sanglante mise au pas de 1958.Aussi le mossad a participé au génocide du Rif a formé des soldats et policiers et a formé les pilotes qui ont brulés au Napalme des milliers de rifains dont des femmes et enfants sans compter les viols massifs !
   Le mossad a aussi participé à la répression en Algérie des musulmans désirant leur indépendance et à Constantine il a commis des attentats à la bombe contre les musulmans mais aussi les juifs pour les obliger à partir en Palestine !
Ces renseignements serviront ultérieurement de fondement stratégique à l’attaque éclair de juin 1967, qui conduisit à la victoire écrasante de la guerre des Six Jours
Dans un document des services de renseignements, il est noté que ces éléments d’information d’une extrême sensibilité constituent sans doute un summum dans la série de réalisations des renseignements israéliens depuis leur création.

              Israel vend des armes à la Junte militaire mais aussi participe à des programmes secrets pour entraîner les policiers et soldats birmans au meurtre de masse ou génocide de musulmans et des milices ou escadrons de la mort comme au Rwanda, au Sud Soudan;en Centrafrique,en Angola et Namibie, en Algérie, au Congo qui compte au moins 6 millions de morts; aussi en Irak et en Syrie ou au Yémen et dans bien d'autres pays derrière chaque guerre; chaque génocide, chaque épidémie comme le Choléra ou le Sida il y a le Mossad et la CIA!

 

  Les massacres de villageois Rorhinjas se font avec la supervision directe de généraux israéliens ! Cela est une information publique et connue de tous sur les médias anglophones!

   Le mossad avait armés et financé et entrainés des milices hutus au Rwanda qui ont exterminé les tutsis avec des machettes fournies par la France de Mitterrand;  et la France a financé radio milles collines qui appelait au génocide ; fort de cette expérience des milices de boudhistes ont été crée pour exterminer les Rorhnijas avec des machettes comme au Rwanda mais cette fois beaucoup de pays financent ces milices et achétent les machettes ceux du CommonWealth comme l'Arabie les émirat le Qatar des appels aux meurtres de musulmans sont publics à la télévision birmane mais aussi sur certaines radios crée sur le modèle franco-israélien de radio milles collines!

   L'opération Turquoise fait polémique
Quelque 2.500 soldats français ont été envoyés au Rwanda de juin à août 1994 dans le cadre de l'opération "Turquoise", autorisée par l'ONU, afin de mettre fin aux massacres en cours. Auparavant alliée au régime rwandais alors constitué d'Hutus, la France a toujours assuré qu'elle avait cessé de fournir des armes aux forces rwandaises quand elle a eu connaissance des massacres. Mais l'intervention française au Rwanda a toujours fait polémique, et plusieurs voix ont dénoncé le fait que la France, sous couvert d'une opération humanitaire, aurait en réalité protégé et réarmé les génocidaires. Lors d'une audition parlementaire en 2014, Hubert Védrine a reconnu implicitement les faits : "Il y a eu livraison d’armes pour que l’armée rwandaise soit capable de tenir le choc (…) Donc il est resté des relations d’armement, et ce n’est pas la peine de découvrir sur un ton outragé qu’il y a eu des livraisons qui se sont poursuivies."

   

 

Des archives encore classifiées. Les documents cités par la Revue XXI confirmeraient que la France a toujours soutenu les génocidaires Hutus tout en ayant conscience que ceux-ci venaient de commettre le génocide dans les trois mois précédents. L'État français aurait ainsi violé un embargo sur les armes décrété un mois plus tôt par l'ONU, qui avait déjà employé le terme de "génocide" pour parler du Rwanda.

"Oui, la France savait tout des massacres", en conclut Patrick de Saint-Exupéry. "Il y a une implication extrêmement importante et, à vrai dire, mystérieuse des plus hautes autorités françaises dans les événements du Rwanda", a encore indiqué le journaliste àL'Obs. Les archives évoquées par le haut fonctionnaire sont toutefois inaccessibles aux chercheurs et aux historiens. Selon Patrick de Saint-Exupéry, François Hollande n'a pas tenu sa promesse de déclassifier les documents sur le génocide au Rwanda "à cause du constat qu'a réalisé ce haut fonctionnaire qui a vu des documents extrêmement compromettants".

  Mitterand a envoyé son fils Jean christophe dans un kibboutz  Kfar Hanassi en 1970 pendant six mois ! Donc Mitterand était lié au Mossad et donc a pu autoriser le génocide au Rwanda mais aussi le génocide du peuple algérien et la création des GIA?

L'implantation du Mossad en Afrique pour le pillage des diamants de l'or et bois précieux et la dissémination du sida s'est fait avec la complicité du Maroc ! Comme en Birmanie et au Rwanda le génocide des musulmans centrafricains se fait avec des machettes !

    

    En Centrafrique, l'appartenance religieuse vous condamne à la mort. Epuration religieuse, nettoyage ethnique, il s'agit plus précisément d'un génocide farouchement soutenu par le Président déchu François Bozizé et son entourage et des généraux israéliens.
 
La vidéo a été tournée en Centrafrique. On aperçoit plusieurs ex-officiers des Forces Armées Centrafricaines en uniforme militaire, reconvertis dans la milice "terroriste" Anti-Balles AK (Anti-Balaka). Une fosse commune est creusée et des musulmans centrafricains capturés qu'on aperçoit en arrière-plan, sont un à un allongés sur le sable et égorgés avec une machette soigneusement aiguisée. Chacun attend son tour calmement et impuissant en regardant ses prédécesseurs passer à l'abattoir. Les Anti-Balaka n'hésitent plus à filmer leurs forfaits et ne tiennent pas considération de l'âge, que ce soit un enfant ou un personne âgée. S'agissant des femmes, elles sont violés, parfois soumises à l'esclavage puis égorgées. Une nouvelle technique se répand, elle consiste à faire chauffer la « balaka » (machette) afin d'augmenter la souffrance pendant le démembrement vivant de la victime.
 
« Certains les appellent des patriotes, d'autres des terroristes, à vous de le déterminer selon la vidéo », souligne Ferdinand Taïno. 
 
Par ailleurs, l'un des chef des Anti-Balaka à Bangui, le fameux « Rambo » a admis recevoir « sa solde » en tant que soldat des FACA. Ce qui est le cas des milliers d'autres soldats ayant appartenus aux FACA. Autrement dit, le génocide des musulmans est subventionné par le pouvoir de Bangui.
 
Sans le savoir, le Tchad a contribué au paiement de la solde des FACA en débloquant et octroyant cinq milliards à l'Etat centrafricain pour le paiement des fonctionnaires centrafricains. Ce qui reste toutefois un geste de bonne volonté salué par plusieurs pays.


 Le Mossad a toujours voulu un génocide contre les musulmans de Centrafrique; des israéliens d'origine marocaine ou maghrébine ont publié des articles dans des journaus et des livres incitant au génocide des musulmans cela pour éliminer des concurents dans l'industrie du diamant et aurifère en RCA! L'armée israélienne est présente en Centrafrique et y possède des aéroports clandestins avec l'aval des grandes puissances et de la France et du Maroc ces bases servent au pillage massif de milliers de tonnes d'or chaque année; des généraux israéliens possédent le tiers des compagnies d'extraction des diamants et de l'or en Centrafrique comme la Sodiam !

 

   

Contrairement à Badica, la Sodiam qui est une compagnie israélienne appartenant au général du Mossad Lévy n’a néanmoins pas été inquiétée dans le rapport de l’ONU qui relève toutefois que la société continue d’acheter des pierres brutes qu’elle stocke pour le moment. Ce qui provoque l’indignation d’Abdulkarim Dan-Azoumi, lequel dénonce un acharnement. « Il a la malchance, si je puis dire, d’être musulman et ce rapport n’est pas juste », soupire un de ses proches qui ignore tout des circuits financiers de Badica.

L’activité illégale des envoyés spéciaux de HSBC Private Bank dans l’univers des diamants d’Anvers a donné lieu à une enquête des autorités belges. « La banque n’avait aucune licence pour une présence en Belgique », souligne un enquêteur belge qui pointe des rendez-vous réguliers au Carlton d’Anvers ou encore au Radisson Blu Park Lane. Interrogé le 29 septembre 2014 par la police judiciaire fédérale belge, le directeur juridique de HSBC Private Bank, David Garrido, botte en touche. Quant au devoir d’information sur les risques de créer une société off-shore n’ayant aucune activité réelle, comme Kampala « Holdings S.A » d’Abdulkarim Dan-Azoumi, il rétorque sans ambages : « ce n’est pas quelque chose d’illégal et je vous réponds que c’est une question de droit civil ».


                  

Il est clair, en tout cas, que lorsque le gouvernement de Luanda a confié à la fin de l’année 1999 à la Société SODIAM ASCORP [19][19]  L’Angola Selling Corporation est contrôlée à 49 %... le monopole d’exportation des diamants angolais, la question du financement des armes a une nouvelle fois pesé : l’homme retenu pour présider à cette réorganisation n’est autre, en effet, que le diamantaire israélien d’origine soviétique, Lev Leviev [20][20]  Ce fils d’une importante famille juive de Tachkent,..., dont les liens privilégiés avec Arkady Gaydamak [21][21]  Les relations entre Leviev et Gaydamak sont complexes :..., l’homme de l’« Angolagate » en France, et plusieurs marchands d’armes russes ne sont plus à démontrer.

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En Sierra Leone [22][22]  Alahji M. S. Bah, « Diamonds and Mercenaries, Exploring... également, l’exploitation des mines de diamants a donné naissance, sur les ruines du régime Momoh, à une véritable économie de guerre. Les combats entre, d’un côté, les gouvernementaux secondés par les Nigerians de l’ECOMOG (Force ouest-africaine d’interposition), les mercenaires anglais du colonel Bob Mackenzie, ceux d’Executive Outcomes [23][23]  De 1995 à 1997 Executive Outcomes est intervenu en..., ceux de Sandline [24][24]  En 1998, Global Exploration Corporation, la compagnie...et finalement la MINUSIL (Mission des Nations unies pour la Sierra Leone) épaulée par les Britanniques (depuis octobre 1999), et de l’autre, les rebelles du RUF de Foday Sankoh, se sont en effet tous concentrés, en dehors de la capitale, autour des mines d’or et de diamants du district diamantifère de Kono et Tongo. L’importance de la question des diamants dans ce conflit a été une nouvelle fois mise à jour, lorsque les pressions exercées sur le RUF (pour qu’il cède ses mines de diamants en application des accords paix de mai 1999) n’ont abouti qu’à une reprise des combats [25][25]  Prise d’otages en juin 2000 de 500 Casques bleus par....

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Depuis 1998, la République démocratique du Congo (RDC) est à rajouter au nombre des pays victimes des « conflict diamonds ». Dans les deux camps en effet, l’exploitation des mines de diamants est un enjeu stratégique. Du côté gouvernemental, les mines de la région Mbuji-Mayi dans le Kasaï oriental font l’objet de toutes les « attentions » [26][26]  Laurent-Désiré Kabila, suivant les traces de Mobutu,... de l’armée congolaise comme des alliés zimbabwéens qui ont massé autour de la ville une partie importante de leur troupes.

 

   BANGUI, 11 Mai 2017 (RJDH)–Le Chef de l’Etat centrafricain est en visite d’Etat en Israël pour renforcer la coopération entre Bangui et Tel-Aviv. S’appuyer sur le modèle israélien et ses acquis pour le développement de la RCA est l’objet de la visite de trois jours qu’a effectuée Faustin Archange Touadera et sa suite.

Ce vœu est aussi celui du Président centrafricain qui a déclaré qu’Israël est une référence pour la RCA, désireuse de tourner la page de sa longue crise politico-militaire. « Israël est une référence pour nous et nous voulons nous inspirer de votre modèle de réussite», a souligné Touadera.

Que peut-on espérer de cette relation ?

La RCA a expérimenté dans les années 1960 le modèle de développement israélien avant que les relations se refroidissent. L’ancien président François Bozizé voulait relancer en 2009 la coopération avec l’Etat Hébreu par Samuel Sternfeld, homme d’affaire israélien reconverti en marchand d’armes. Mais le voyage des émissaires centrafricains à Tel-Aviv a été annulé car un détachement des FACA à Ndélé était attaqué.

Dans un contexte où le gouvernement table sur les mesures dérogatoires pour réarmer les FACA, Israël est un Etat stratégique sur lequel le régime de Bangui peut compter en vue de faire de avancer le processus de levée totale de l’embargo sur les armes.

Israël semble déterminé à s’imposer sur le marché centrafricain et son Ambassadeur a été reçu le 02 mai par le président Touadera accompagné d’hommes d’affaires Hébreux, notamment Jacques Edery et l’entreprise Nikuv International Projects (NIP) qui veut gagner « un important marché de numérisation et de fabrication de documents administratifs en Centrafrique ». La société NIP est en compétition avec le groupe d’un centrafricain, Mr Dominique Yandocka et l’affaire continue de faire couler encre et salive.

La République Centrafricaine entretien des relations étroites avec l’Israël, matérialisée par la Jeunesse Pionnière Nationale (JPN). C’est pour la première fois qu’un Président centrafricain visite l’Etat Hébreu reconnu par la RCA le 23 décembre 1988.

    

Mais au-delà de la communauté de destins, la volonté de séduire l’Afrique subsaharienne obéissait à des raisons plus prosaïques. En pleine guerre froide, Israël menait son propre combat diplomatique. Il s’agissait de rompre une situation d’isolement en s’assurant le vote des pays africains aux Nations unies et de renforcer la sécurité de l’État en formant un « cordon sanitaire » autour des pays arabes perçus comme hostiles.

Au milieu des années 1960, Israël – farouchement hostile au régime d’apartheid sud-africain – entretenait des relations diplomatiques avec plus de trente pays africains. Il y a envoyé ses experts, formé des unités d’élite, vendu des armes. En 1966, une dizaine de pays africains ont reçu une aide militaire directe d’Israël. Un certain général congolais, Joseph-Désiré Mobutu, a même bénéficié, en 1963, d’un entraînement de parachutisme… Deux ans avant de prendre le pouvoir !

Cette politique d’ouverture s’est altérée à partir de la guerre des Six Jours, en 1967 : Israël est devenu une puissance conquérante. Mais la véritable rupture a eu lieu au moment de la guerre du Kippour, en 1973. Le franchissement du canal de Suez par les forces israéliennes a heurté les pays africains, et le choc pétrolier a accru leur dépendance pétrolière vis-à-vis des pays arabes. Résultat : à l’exception du Malawi, du Lesotho et du Swaziland, tous ont coupé avec Israël – qui s’est alors rapproché de l’Afrique du Sud raciste. L’isolement de l’État hébreu a atteint son paroxysme le 10 novembre 1975, avec la résolution 3379 des Nations unies assimilant sionisme et racisme. Les seuls pays africains à s’y opposer étaient le Malawi, le Lesotho, la République centrafricaine, le Liberia et la Côte d’Ivoire. 

      

 

C’est une information dont le Président français François Hollande, et son ministre de la défense auraient surement aimer s’en passer, dans leur croisade militaire africaine de plus en plus critiquée.
En effet Une vidéo qui tourne en ce moment sur le site youtube et les réseaux sociaux, incrimine l’armée française dans le génocide actuel dont sont victimes les musulmans de Centrafrique.
On y voit l’armée française désarmer uniquement les milices musulmanes, mais pas les milices chrétiennes appelées anti-Balaka. Au contraire on y voit plutôt une certaine complicité entre ces anti-balaka et l’armée française, notamment un haut gradé appartenant à cette milice qui relaie des consignes à ses hommes, des consignes provenant directement de l’armée française. « il m’a dit d’attendre de ne rien faire, ils vont d’abord ratisser le lieu désarmer les musulmans et quand ils auront fini c’est là que nous allons attaquer ». « il m’a aussi donné deux numéro sur lesquels je pourrai le contacter ».

 

image: http://negronews.fr/wp-content/uploads/2014/02/france-300x168.jpg

france
Une proximité qui dérange et décrédibilise complètement l’intervention militaire française en Centrafrique, où elle était sensée pacifier le pays en désarmant tout le monde. L’armée française en s’associant ainsi aux anti-balaka soutiendrait donc indirectement le massacre des populations musulmanes de Centrafrique.
Mais dans quel but ? pourquoi ne désarme t’-elle pas aussi les anti-balaka, qu’est ce qui se cache derrière cette inaction volontaire ? Est ce calculé ? autant de questions sans réponse.
La république centrafricaine est toujours plongée dans le chaos alors que le conflit s’apprête à fêter son premier triste anniversaire le 24 mars prochain, date à laquelle les rebelles Séléka venus du nord avaient renversé le président Bozizé, et pillé les populations majoritairement chrétienne, créant ainsi l’instabilité dans le pays et tout l’engrenage qui a suivi.

     

 

Les services de renseignement sud-africains accusent Israël « d’alimenter l’insurrection, » les ventes d’armes et de « s’approprier » les ressources africaines.

Des documents secrets obtenus par l’unité d’enquête d’Al Jazeera exposent un profond dédain par les espions de l’Afrique du Sud pour leurs homologues israéliens

En effet ces évaluations des services de renseignement accusent Israël de mener des politiques « cyniques » en Afrique qui comprennent « l’alimentation de l’insurrection », « l’appropriation des diamants » et même saboter l’approvisionnement en eau de l’Égypte.

La méfiance politique de la part des Sud-Africains n’est guère surprenante étant donné la vaste coopération militaire et répressive d’Israël avec le régime d’apartheid renversé en 1994. Le gouvernement sud-africain actuel est dirigé par le Congrès national africain, qui soutient l’Organisation de libération de la Palestine.

Une analyse produite par les services de renseignements sud-africains critique vertement une tournée des pays africains par le ministre israélien des Affaires étrangères en 2009, en la qualifiant « d’exercice de cynisme. »

Ce voyage de neuf jours d’Avigdor Lieberman en Ethiopie, au Nigeria, au Ghana, en Ouganda et au Kenya avait jeté les bases pour les ventes d’armes et l’appropriation des ressources africaines, en se dissimulant derrière « une façade philanthropique ».

Israël a longtemps entretenu des liens avec les pays africains sur la base de sa propre sécurité et de ses besoins diplomatiques. Ses liens avec l’ancien régime d’apartheid en Afrique du Sud étaient largement basés sur les besoins militaires, et incluaient la coopération dans le développement d’armes nucléaires.

Le Kenya, où les forces spéciales israéliennes ont préparé et organisé un raid pour libérer des otages détenus à l’aéroport d’Entebbe en Ouganda en 1977, est depuis longtemps un allié important.

Des rapports dans les médias israéliens et nigérians ont révélé le mois dernier que les États-Unis avaient bloqué la vente prévue par Israël d’hélicoptères militaires au Nigeria.

Les médias israéliens ont récemment salué l’approfondissement des liens d’Israël avec le président Goodluck Jonathan pour empêcher une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies le 30 décembre dernier, qui avait pour but d’imposer un calendrier pour un retrait israélien des territoires palestiniens occupés.

Le Nigéria avait tout d’abord signalé qu’il appuierait la résolution palestinienne, mais son abstention a finalement empêché la résolution d’obtenir la majorité voulue à l’intérieur du Conseil.

     

Rédigé par une équipe d’enquêteurs diligentés par le Conseil de sécurité de l’ONU, le rapport présente des preuves photographiques de fusils automatiques produits par les Industries militaires israéliennes (IMI) trouvés dans l’arsenal de l’armée et de la police du Sud-Soudan. Connus sous le nom de Galil ACE, les fusils ont notamment été utilisés par les gardes du corps de politiciens de haut rang et d’officiers supérieurs de l’armée.

Le Sud-Soudan a obtenu l’indépendance en 2011 après une guerre civile qui a duré des décennies. Dans les jours qui ont suivi sa création, des personnalités de l’industrie de l’armement israélienne se sont précipitées pour défendre leurs intérêts auprès de ce nouvel allié et contrer l’influence de l’Iran au Soudan.

Depuis sa sécession en 2011, le Soudan du Sud a sombré dans la guerre civile entre factions politiques opposées.

L’armée sud-soudanaise et les milices pro-gouvernement armées par Israël se livrent à la « politique de la terre brûlée », caractérisée par le viol systématique des femmes et des enfants, les massacres aveugles et l’incendie de villages entiers avec des familles à l’intérieur des maisons, selon le rapport de l’ONU.

Le Soudan du Sud n’est pas le seul pays africain où l’industrie de l’armement israélienne tire profit de l’effusion de sang.

Selon l’Institut international de recherche de la paix de Stockholm (SIPRI), Israël ne donne pas d’informations détaillées sur ses ventes d’armes, dont la plupart sont négociées par des intermédiaires très discrets, le plus souvent des militaires retraités ou des membres de la diaspora israélienne.

Toutefois, des reportages occasionnels, des déclarations publiques de fonctionnaires et des enquêtes menées par des organisations non gouvernementales ont permis, ces dernières années, de lever le rideau et de se rendre compte que l’implication militaire israélienne touche plus d’endroits d’Afrique qu’on ne peut le dire en un seul article.

Grâce à ces sources, SIPRI a pu montrer qu’Israël a vendu ses principales armes au Cameroun, au Tchad, à la Guinée équatoriale, au Lesotho, au Nigéria, au Rwanda, aux Seychelles, à l’Afrique du Sud et à l’Ouganda, de 2006 à 2010.

Le champion du marché de l’armement

Malgré sa petite taille, cela fait des décennies qu’Israël est classé parmi les 10 premiers exportateurs d’armes du monde, un exploit impressionnant pour une nation de la taille du New Jersey.

Cette réussite tient en partie au fait qu’Israël se sert de la Cisjordanie occupée et de Gaza comme laboratoires pour tester et affiner les armes et les méthodes de domination et de contrôle. Cette dynamique permet aux entreprises militaires israéliennes de commercialiser leurs produits comme des armes « testées au combat » et « qui ont résisté au combat » – des étiquettes convoitées qui lui donnent un avantage concurrentiel dans le commerce international des armes.

Le succès d’Israël s’explique également par son empressement à faire des affaires avec des régimes répressifs que même les États-Unis et les pays européens évitent d’armer directement.

Dans le cas du Sud-Soudan, l’ampleur des atrocités a contraint l’Union européenne à imposer un embargo sur les armes et à prononcer des sanctions contre les dirigeants militaires des pays.

Les États-Unis aussi ont suspendu l’aide militaire et prononcé des sanctions, mais il faut noter que l’administration Obama a aidé avec enthousiasme l’armée sud-soudanaise à se développer, tout en sachant qu’il y avait plusieurs milliers d’enfants soldats dans ses rangs.

Israël, de son côté, a accueilli le Soudan du Sud à une expo d’armes pas plus tard qu’en juin.

Aide au génocide

Fournir secrètement des armes à des régimes meurtriers n’est guère nouveau pour Israël.

Sous la direction de Yitzhak Rabin, alors premier ministre, et Shimon Peres, alors ministre des Affaires étrangères, Israël a fourni les forces gouvernementales rwandaises à dominante hutu ainsi que l’armée rebelle dirigée par Paul Kagame, en balles, fusils et grenades, alors même qu’un génocide était en cours dans ce pays, dans les années 1990.

En plus d’armer les tueurs, Israël a formé les forces militaires et paramilitaires rwandaises dans les années qui ont précédé le bain de sang.

Après avoir visité les champs de la mort, un marchand d’armes israélien se serait félicité d’être un humaniste parce que, grâce à ses balles les victimes étaient mortes plus vite qu’avec les machettes. « Je suis en fait un médecin, » s’est-il vanté.

Depuis, Israël a noué des liens étroits avec Kagame, le président autocratique actuel du Rwanda, qui bénéficie d’un grand soutien en Occident.

Des dépôts d’armes pour les despotes

Comme les contrats d’armement avec les Israéliens diminuent aux Etats-Unis et en Europe en raison de la réduction des budgets de défense, des pays en voie de développement d’Amérique latine et d’Afrique sont devenus les clients les plus dynamiques d’Israël.

Les ventes d’armes israéliennes à l’Afrique ont doublé entre 2012 et 2013 et augmenté encore de 40 % en 2014, atteignant 318 millions de dollars cette année.

Il est difficile de savoir si ces chiffres regroupent à la fois les armes et l’entraînement militaire fourni par Israël à l’Ouganda et peut-être au Rwanda, à titre de compensation pour avoir accepté d’accueillir des réfugiés africains expulsés d’Israël.

Alors qu’Israël n’a aucun scrupule à contribuer au désordre dans les pays africains, il refuse d’accorder l’asile aux Africains sur son sol, préférant les mettre en prison et les renvoyer vers les horreurs auxquelles ils avaient échappé. Certains ont été emprisonnés, torturés et même tués depuis leur expulsion.

Ce qui est clair, c’est qu’Israël traite avec le who is who des régimes africains dictatoriaux qui oppriment brutalement leurs citoyens.

La Brigade d’intervention rapide du Cameroun (BIR), qui se livre à des assassinats extrajudiciaires de routine et se rend coupable de « disparitions », est formée par un commandant de l’armée israélienne à la retraite, Mayer Heretz.

En 2009, la BIR a été déployée pour écraser des manifestations contre l’inégalité économique, et a tué au moins 100 manifestants.

La garde présidentielle du Cameroun connue pour sa brutalité, et sans laquelle le dictateur Paul Biya ne pourrait pas se maintien au pouvoir qu’il occupe depuis 33 ans, a été formée par un autre commandant de l’armée israélienne à la retraite, Avi Sivan.

Prolonger la loi des régimes répressifs en Afrique est une tradition israélienne de longue date.

Israël a équipé le régime d’apartheid d’Afrique du Sud en armes dans les années 1970 et 80 en violation des sanctions internationales.

Sauvegarder la prédation entrepreneuriale

Des décennies de vol et de colonisation de la terre et des ressources palestiniennes ont donné à Israël une expérience unique pour dompter la résistance et s’adonner au pillage colonial.

Comme Jimmy Johnson, un militant spécialisé dans le commerce d’armes israélien, l’a expliqué : « Le nationalisme ethnocentrique du 19ème siècle qui a conduit à la création d’Israël … occulte souvent le fait que la dépossession des Palestiniens inclut un transfert massif de richesse du colonisé vers le colonisateur et de l’occupé vers l’occupant « .

Israël ne se contente pas de livrer des armes à l’Afrique. Il offre un parfait exemple de prédateur néocolonial qui parvient à garder les fruits de cette prédation hors de portée d’une classe moyenne de plus en plus dépossédée par les ravages du capitalisme mondialisé et abandonnée.

L’occupation israélienne est « exportée pour lutter contre la redistribution de richesse », comme l’a noté Johnson.

Juste au sud du Cameroun, les entreprises militaires israéliennes ont engrangé des millions de dollars en vendant du matériel militaire au petit pays riche en pétrole de Guinée équatoriale.

La Guinée équatoriale abrite l’une des sociétés les plus inégalitaires du monde.

Le dictateur impitoyable de l’ancienne colonie espagnole, Teodoro Obiang, s’est lui-même enrichi grâce aux généreux versements des compagnies pétrolières américaines, en échange desquels elles peuvent exploiter les énormes réserves de pétrole du pays sans entrave.

Pour préserver son pouvoir, Obiang entretient une garde présidentielle presque certainement formée par Israël, tout en se reposant sur du matériel israélien perfectionné à Gaza pour protéger les plates-formes pétrolières d’Exxon.

Les forces de sécurité d’Obiang ont la réputation de pratiquer largement la torture et les exécutions sommaires d’opposants politiques.

En 2008, Israël a conclu un contrat d’armement d’environ 100 millions de dollars avec la Guinée équatoriale, qui comprenait l’achat de quatre bateaux de patrouille IMI Shaldag et d’un bateaux lance-missiles de classe Saar, fabriqués par Israel Shipyards. « Les bateaux de l’IMI sont destinés à sécuriser les plates-formes pétrolières en mer », selon le journal israélien Haaretz.

Ce sont les mêmes bateaux que la marine israélienne utilise pour faire respecter le blocus maritime de Gaza et tirer sur ses habitants.

Pendant qu’Israël aide les entreprises américaines de pétrole et la famille Obiang à accumuler de l’argent, 1 enfant sur 10 meurt, en Guinée équatoriale, avant son cinquième anniversaire. En outre, moins de la moitié des citoyens du pays ont accès à l’eau potable.

Dans la province de Cabinda en Angola, l’Aerostar, un drone fabriqué par la société israélienne Aeronautics Defense Systems, protège les plates-formes pétrolières maritimes des entreprises privées, y compris Chevron.

Dans le delta du Niger, un assortiment de drones de surveillance israéliens, comme l’Aerostar et le Seastar d’Aeronautics ainsi que le bateau de patrouille Shaldag d’Israel Shipyards, protègent les plates-formes pétrolières de Chevron contre d’éventuels oppositions au pillage des ressources du Nigeria par les entreprises.

Tout cela en plus du système de surveillance d’Internet installé au Nigeria, en 2013, par le plus grande firme d’armement israélienne, Elbit Systems.

Exporter la « guerre contre le terrorisme »

Avec la montée de Boko Haram, le Nigéria a adopté ces dernières années la « guerre contre le terrorisme », une théorie initiée par Israël pour justifier sa conquête permanente de la Palestine.

« Israël a été un allié crucial et loyal dans notre lutte contre Boko Haram, » aurait dit un fonctionnaire du gouvernement nigérian, au début de l’année.

« C’est une triste réalité qu’Israël a beaucoup d’expérience en ce qui concerne le terrorisme. Nos partenaires israéliens ont utilisé leur expérience, et leur expertise unique acquise au fil d’années de lutte contre le terrorisme au sein de leurs propres frontières, pour nous aider », a ajouté le responsable, en faisant l’amalgame entre la résistance palestinienne à la violence coloniale israélienne et les actes de terrorisme perpétrés par un groupe militant qui n’a rien à voir avec les Palestiniens.

Un militant chrétien nigérian qui soutient pleinement la conduite de son gouvernement, a déclaré au Jerusalem Post : « Je suis comme un colon israélien en Cisjordanie au milieu des Palestiniens. »

Cette attitude a eu des conséquences absolument désastreuses.

Depuis 2012, sous couvert de combattre Boko Haram, l’armée nigériane a exécuté de manière extrajudiciaire 1 200 personnes et arrêté arbitrairement 20 000 garçons et jeunes hommes, dont au moins 7 000 sont morts en détention militaire de famine, de négligence médicale et de surpopulation.

Au Kenya, les escadrons de la mort de l’Unité de service générale, l’aile paramilitaire de la police et de l’armée de ce pays, ont eux aussi adopté le « livret de règles israéliennes » des exécutions extrajudiciaires pour faire taire des religieux musulmans.

Les officiers des escadrons de la mort interrogés par Al Jazeera, l’année dernière, ont révélé queleurs unités étaient formées par Israël.

« Exporter l’expérience du sionisme »

Dans un livre paru en 1987, La connexion israélienne, Benjamin Beit-Hallahmi a décrit le soutien d’Israël aux tyrans des pays en voie de développement comme la « conséquence directe de ce qu’il fait chez lui. »

Selon lui, « Israël ne fait qu’exporter dans le Tiers Monde l’expérience du sionisme au Moyen-Orient, » caractérisé par la conquête et la pacification.

Israël n’exporte « pas seulement une technologie de domination, mais la vision du monde qui sous-tend cette technologie, » at-il ajouté.

Il exporte « la logique de l’oppresseur … un certain état d’esprit, un sentiment que le Tiers Monde peut être contrôlé et dominé, que les mouvements radicaux dans le Tiers-Monde peuvent être éradiqués, que les Croisés modernes ont encore un avenir. »

Voilà exactement ce que fait Israël dans l’Afrique d’aujourd’hui. Nul doute que cela fera couler encore beaucoup de sang.


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« Des politiques destructrices »

Le rapport « Géopolitique du pays et évaluation du renseignement » rédigé par l’Afrique du Sud en octobre 2009 a accusé Israël de poursuivre « des politiques destructrices » en Afrique, avec notamment :

 

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- La mise en danger de la sécurité de l’approvisionnement de l’eau en Égypte : des scientifiques israéliens, selon le rapport, « ont créé un type de plante qui fleurit sur la surface ou les rives du Nil et qui absorbe ces grandes quantités d’eau pour réduire de manière significative le volume d’eau qui atteint l’Égypte. » Le rapport n’apporte cependant aucune preuve supplémentaire concernant cette affirmation.

 

 

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- Le renforcement de l’insurrection au Soudan : Israël « travaille assidûment à encercler et isoler le Soudan de l’extérieur, » dit le rapport, « et alimente l’insurrection à l’intérieur du Soudan. » Des agents du Mossad ont également « mis en place un système de communication qui sert à la fois à espionner et isoler les télécommunications présidentielles. » Israël a longtemps été en désaccord avec Khartoum, et a soutenu le mouvement sécessionniste qui a finalement rompu et a créé le Sud-Soudan, avec lequel il a des liens diplomatiques. Khartoum continue à accuser les Israéliens d’être responsables des attaques au Soudan.

 

 

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- La subordination des services de renseignement du Kenya : « Dans le cadre de son safari en Afrique centrale, le Mossad avait exposé aux Kenyans les activités d’autres réseaux d’espionnage étrangers ». En retour, dit le rapport, le Kenya lui a accordé la permission d’installer un siège sécurisé à Nairobi et lui a fourni « un accès privilégié aux services de renseignement du Kenya ».

 

 

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- La prolifération des armes : Israël a « contribué à armer certains régimes africains et a aggravé les crises dans d’autres, y compris en Somalie, au Soudan, en Érythrée et en Afrique du Sud », selon le document. Aujourd’hui, il « est à la recherche de nouveaux marchés pour sa gamme d’armes légères » et fournit secrètement des armements à « certains pays, notamment l’Inde », y compris « des armements nucléaires, chimiques, laser et ceux utilisant des technologies de la guerre classique ».

 

 

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- L’appropriation des richesses minérales de l’Afrique : Israël « cherche à s’approprier les diamants africains », révèle le rapport sud-africain, ainsi que « l’uranium, le thorium et autres éléments radioactifs utilisés pour la fabrication du combustible nucléaire ».

 

 

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- La formation de groupes armés : « Des retraités militaires israéliens sont à l’affût de possibilités d’emploi en tant que formateurs de milices africaines, » dit le rapport, « tandis que d’autres membres de la délégation facilitaient des contrats pour que des Israéliens forment diverses milices. »

 

« Un exercice de cynisme »

En 2009, lorsque Lieberman a fait sa tournée officielle en Afrique, le ministère israélien des Affaires étrangères avait publié une déclaration le citant comme disant : « la visite en Afrique est très importante dans le renforcement et l’amélioration de la position d’Israël dans la communauté internationale. »

Mais les analystes de renseignement sud-africains ont une autre interprétation de cette initiative.

« Alors que Liberman [sic] parlait avec les dirigeants africains de la faim, du manque d’eau, la malnutrition et des épidémies affligeant leurs nations, » écrivent-ils, « les promesses de Tel Aviv aux États africains pouvaient être considérées comme un brillant exercice de cynisme. »

Le document d’Afrique du Sud ajoute : « les tentacules militaires, sécuritaires, économiques et politiques d’Israël ont atteint toutes les parties de l’Afrique, derrière une façade philanthropique ». Et il considère que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a lancé une offensive diplomatique afin de gagner des amis en Afrique.

Mais l’Afrique du Sud ne peut actuellement être considéré comme faisant partie des amis, si l’on se fie à l’évaluation de l’Agence de la Sécurité d’État. Lieberman a encore contrarié le gouvernement d’Afrique du Sud en novembre 2013 quand il a averti la communauté juive du pays, forte de 70000 personnes, qu’elle faisait face à un « pogrom » et ne pouvait se sauver qu’en immigrant en Israël « immédiatement, sans délai, avant qu’il ne soit trop tard. »

« Le gouvernement d’Afrique du Sud est en train de créer une atmosphère de sentiment anti-israélien et d’antisémitisme, » avait déclaré Lieberman, « qui aboutira à un pogrom contre les juifs dans le pays, et ce n’est qu’une question de temps ».

Le Conseil juif sud-africain avait condamné les propos de Lieberman comme « alarmistes et inflammatoires », et avait noté que les juifs sud-africains enregistraient un taux d’antisémitisme relativement faible.

 

    

L’enquête qui suit met en lumière les dégâts occasionnés par le centre impérialiste du capitalisme et du sionisme sur la périphérie livrée à tous les fléaux ravageurs tels que les guerres ethniques, le pillage des ressources, l’esclavage, la prostitution, la pédohilie, l'alcoolisme la vente de drogue, les massacres et autres calamités tel que dissémination du Choléra de Ebola et du Sida, et où sévit le fanatisme sous ses différents aspects, profitant de la fébrilité sentimentale des populations laissées dans l’ignorance, handicap majeur pour l’épanouissement d’un projet viable de prospérité et de modernité, non seulement pour l’Afrique, mais pour toute la planète. Le personnage-clé de notre enquête, qui représente le centre décisionnel par excellence dans le continent africain, ou l’homme sans qui rien ne peut se faire, est l’Israélien Dan Gertler. Pour la plupart des citoyens du monde, ce nom n’évoque rien. Dotés de pragmatisme et d’une ruse inégalable, les agents de l’entité sioniste sont à la pointe de la domination capitaliste et ne s’embarrassent d’aucun scrupule, étant très loin de nos petits sentiments, qu’ils soient religieux ou idéologiques. Ils nous plongent dans la tourmente de nos échecs dus, entre autres, à notre naïveté indécrottable qui n’a jamais réussi à se transformer pour atteindre un stade de réflexion mature et stratégique. Nous sommes manipulés par ces forces obscures qui connaissent bien nos faiblesses alimentées par notre fibre religieuse et nos différents affects. Deux mondes, deux visions parallèles, cohabitent pour le bonheur de quelques-uns et le malheur de la plupart des autres. Pendant ce temps, les forces sionistes ont mis en place un véritable plan de mise à sac du continent africain et de la planète. Le sioniste Dan Gertler est le pur produit de ce système capitaliste dominateur qui a ravagé l’Afrique et perverti le monde.

Qui est Dan Gertler ?

Son grand-père, Moshe Schnitzer, était appelé «Monsieur Diamant». Arrivé de Roumanie en Israël en 1934, il avait rejoint l’organisation paramilitaire Irgoun, milice sioniste ultranationaliste, qui a commis des actes de terrorisme pour créer l’Etat israélien. Dans les années 1950, Schnitzer a joué un rôle majeur dans le commerce afro-israélien du diamant avec son entreprise Schnitzer-Greenstein. Il a ensuite fondé la bourse du diamant à Tel-Aviv en 1960, qui est devenue l’une des plus grandes bourses mondiales de diamants ; elle a exporté en 2013 plus de 9 milliards de dollars de pierres brutes et polies. Le commerce des bijoux en diamant aux Etats-Unis dépasse les 30 milliards de dollars par an, et 99% de tout ce qui n'est pas synthétique ou artificiel implique les diamants du sang et les syndicats du crime organisé. Israël achète plus de 50% des diamants bruts du monde, et les Etats-Unis acquièrent les deux tiers de ceux-ci. En Israël, les usines de diamant sont situées dans Nethanya, Petah Tikva, Tel-Aviv, Ramat Gan, Jérusalem et d'autres villes à travers le pays, mais la plupart des bureaux sont à Tel-Aviv, dans le quartier financier de Ahad Ha'am Street. Le père de Dan Gertler, Asher Gertler, et son oncle, Shmuel Schnitzer, géraient l'entreprise familiale d'origine. Shmuel est président de la bourse du diamant d’Israël et co-fondateur du Conseil mondial du diamant, cette dernière organisation consacrant plus d'argent pour promouvoir la fausse image de diamants «sans conflit» qu’elle n’en dépense pour aider les peuples spoliés ou brutalisés par l'industrie diamantifère. Dan Gertler, né en 1973, est réputé comme étant un aventurier brutal, peu sociable et très religieux, effectuant régulièrement des pèlerinages auprès du rabbin David Abuhatzeira de Nahariya, au nord d’Israël, dans le but de le consulter et de recevoir sa bénédiction. Notons que l’ancêtre d’origine marocaine de ce rabbin a été l'un des leaders du transfert de la communauté juive marocaine vers Israël. Père de neuf enfants, Gertler est établi en Israël, mais passe le plus clair de son temps en Afrique où il surveille ses nombreux intérêts. Il a fondé le groupe d’entreprises Dan Gertler International (DGI) en 1996. Dès 1997, il était déjà impliqué dans un plan d’achat de diamants au Libéria et en Sierra Leone, en échange d’une formation militaire et de livraisons d'armes. A l’heure actuelle, il possède un réseau complexe d’une multitude de sociétés interconnectées, basées dans des paradis fiscaux et implantées en Afrique, en Inde, en Russie, en Belgique et aux Etats-Unis. Elles sont impliquées dans le commerce du diamant, du cuivre, du cobalt, de l’or, du minerai de fer, du pétrole, dans l’immobilier, l’agriculture, l’huile et la banque, avec leurs corollaires inévitables : l’esclavage, le trafic d’armes et de drogue, l’incitation et le financement des guerres en Afrique, des coups d’Etat, des dictatures et le blanchiment d’argent. Juif ultra-orthodoxe dans une famille plus libérale sur le plan religieux, il a rencontré Joseph Kabila par l'entremise du rabbin de la communauté Habad-Loubavitch de Kinshasa. Devenu ami intime de Joseph Kabila, Gertler était aussi très proche de son ex-conseiller et financier, Augustin Katumba Mwanke, décédé dans un accident d’avion en 2012 dans des circonstances non encore élucidées. Mwanke avait convaincu Kabila de nommer l’Israélien en qualité de consul honoraire du Congo-Kinshasa à Tel-Aviv. Ancien gouverneur du Katanga, Mwanke était aussi directeur d'Anvil Mining Australie, détentrice de 90% des actions de Anvil Mining Congo Sarl qui exploite un gisement de cuivre et d’argent à Dikulushi, dans le district du Haut-Katanga et rachetée en 2011 par Minmetals Resources (Chine). Notons qu’un groupe d'experts de l’ONU réuni en 2002 avait cité Mwanke pour les ventes d'armes illégales et le pillage du Congo : Mwanke négociait l'achat d'armes par des banques belges et la société minière de la RDC, Miba. Mwanke effaçait personnellement 1 000 000 $ par jour à travers ses participations dans Katanga Mining et aurait été à l'origine du retrait au canadien First Quantum de ses actifs de Kolwezi pour les revendre aux sociétés de Dan Gertler.

Un constat effarant

Les activités congolaises de Gertler ont été pilotées par le Belge Pieter Deboutte, entouré de Piyush Shukla et des Congolais Yves Kabongo et Robert Mampuya. Associé avec un autre Israélien controversé, Beny Steinmetz, comme lui fils d'une grande famille diamantaire, Dan Gertler a racheté en 2006 des exploitations de cuivre de Kananga et Tilwezembe, au Katanga, rassemblées au sein de la société Nikanor, qu'ils ont introduite sur le marché alternatif londonien. Les deux hommes d'affaires ont également repris la Banque internationale de crédit (BIC, cinquième établissement de la RDC), avant de la revendre au nigérian First Bank en 2011. Via une autre société immatriculée aux îles Vierges britanniques, Dan Gertler a aussi fait une incursion dans le secteur pétrolier en acquérant les licences d'exploration de deux blocs sur le lac Albert, associé cette fois avec le Sud-Africain Khulubuse Zuma, neveu du président Jacob Zuma. Naturalisé congolais, Gertler, dont la fortune est estimée à 2,2 milliards de dollars selon Forbes, est propriétaire d’une villa luxueuse à Lubumbashi, la capitale du Katanga, grande province du sud du Congo, et offre des repas casher à ses invités. Chaque repas arrive par avion privé de Kinshasa. Le jet d'affaires spécial qui transporte les repas sur quelques centaines de miles coûte au Congo quelque 23 000 dollars par voyage.

 

                                           Or, le revenu moyen des citoyens congolais – quand ils survivent – est d’environ 139 euros (chiffres 2010), 70% de la population souffrant de malnutrition, tandis que de vastes étendues du pays sont toujours sans électricité ni eau courante. Sous la direction des patrons blancs, la terre est volée au peuple congolais, les grèves sont écrasées par les forces des sociétés de sécurité partenaires des entreprises, et les surveillants noirs arrêtent et torturent les voix de l’opposition qui disparaissent systématiquement et sont jetés aux crocodiles. Chacun sait que la CIA, le Mossad, les grandes compagnies minières, les financiers retors et les trafiquants d’armes agissent dans l’ombre sans que les médias occidentaux n’en parlent. Le constat est pourtant effarant. Rien qu’au Congo, 1 500 personnes sont tuées et 1 000 femmes sont violées chaque jour, on compte 2 millions de déplacés, et 5 à 8 millions de personnes ont été massacrées depuis 1996, selon les chiffres de l’IRC (International Rescue Committee) et de l’ONU. Alors que les Africains sont les victimes d’un génocide perpétuel, les massacreurs se cachent derrière l'Histoire et se plaignent d’être les persécutés, prétendant qu'ils sont les sauveurs.
Dan Gertler se plaît d’ailleurs à déclarer qu’il mérite le prix Nobel pour ses œuvres caritatives et continue à offrir des repas casher ramenés de Kinshasa à ses invités, avec la bénédiction du rabbin Chlomo Bentolila, grand prêtre du Chabad de l'Afrique centrale. Rabbi Chlomo Bentolila est le rabbin de Kinshasa depuis 1991 et il a survécu au terrorisme de Mobutu Sese Seko grâce à sa collaboration avec lui. Il est membre de la Chabad Lubavitch, et émissaire du réseau mondial basé à Brooklyn, sa femme Miriam étant la sœur de rabbi Mena'hem Hadad, grand prêtre à Bruxelles. Dan Gertler invite souvent des gens au Congo pour des rituels sacrés juifs, comme pour le bar-mitsva en juin 2005 du fils du rabbin Bentolila, et dont les invités sont venus sur des vols spéciaux d'Israël, de New York et de Bruxelles. La réception a eu lieu dans le luxueux hôtel Memling. Joseph Kabila a envoyé une délégation importante, mais n'y a pas assisté, chargeant ses plus proches conseillers de lui adresser une bénédiction en son nom. Les intérêts israéliens sont préservés en partie grâce à l'appui du Comité de la communauté juive de Kinshasa, étroitement liée avec la structure du pouvoir à Kinshasa en vue d’exercer une influence et d’assurer le contrôle de la paix israélo-anglo-américano-belge et leurs intérêts sur la scène géopolitique. En juin 2007, la communauté israélite de Kinshasa a reçu la visite de l'ambassadeur israélien Yaakov Revah, directeur du département Afrique du ministère israélien des Affaires étrangères. Revah a également voyagé à Lubumbashi pour des réunions avec Dan Gertler et ses agents, y compris Moïse Katumbi Chapwe, le gouverneur du Katanga, où ils ont bénéficié d'une belle réception avec, toujours, le repas casher de 23 000 dollars envoyé de Kinshasa. La communauté israélite de Kinshasa entretient des relations politiques très intimes avec le parti PPRD, le Parti de la République populaire pour la reconstruction et la démocratie, de Joseph Kabila. Le 1er mars 2006, lors d'une cérémonie officielle, le président de la communauté israélite de Kinshasa, Ashlan Piha, a reçu la médaille du Mérite civil du Congo. Dan Gertler est proche de politiciens israéliens, notamment Avigdor Lieberman, chef du parti d’extrême droite Israël Beytenou, et son comparse diamantaire Beny Steinmetz est, quant à lui, un ami d’Ehud Olmert. Ami inséparable de Gertler, Chaim Leibovitz est également très proche de Lieberman, et est un visiteur régulier dans les bureaux du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Steinmetz est considéré comme l'un des milliardaires les plus importants en Israël et est impliqué dans de sombres affaires de corruption et de versements de pots-de-vin notamment en Guinée qui lui valent une enquête extérieure du FBI. Le groupe Steinmetz, qu’il contrôle avec son frère Daniel, est l'un des plus gros clients du syndicat du diamant De Beers. Steinmetz est également impliqué dans un conglomérat israélien de l'immobilier dont les investisseurs sont les milliardaires israéliens David et Simon Reuben, ainsi qu’Olayan Group, une société d'investissement d’Arabie Saoudite très liée à Bechtel Corporation, cette dernière ayant obtenu de manière douteuse les contrats pour la reconstruction de l'infrastructure civile de l'Irak après l’invasion américaine. Parmi les partenaires internationaux du groupe saoudien, on trouve AlphaGraphics, BP Solar, Crédit Suisse, Carrefour, HSBC, JP Morgan, Chase Manhattan, Coca-Cola, Bechtel, Morgan Stanley, Goldman Sachs, Kimberly-Clark, Sama Airlines, Colgate-Palmolive, CS First Boston, Toshiba, Xerox, Burger King, Kraft Foods, Baxter International, Occidental Petroleum, Cardinal Health, Scania AB, etc


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Les dirigeants de l’armée du Myanmar se sont livrés à une frénésie d’achats auprès des industries israéliennes d’armement. Ils ont même rencontré le président et le chef d’Etat-major israéliens. Malgré les crimes de guerre qui sont commis par ce pays du Sud-Est asiatique, Israël continue à maintenir d’importants liens avec lui dans le domaine dit de la «sécurité».

 

    En Birmanie, jusqu’en 1994, Setraco était représentée par la société locale ABCS (Associated Business Consultancy Service), elle-même représentée par U Aye Zaw Win et suspectée, comme l’ensemble des sociétés liées à la junte, de blanchiment de l’argent de la drogue. Au Vietnam, Pichon a négocié pour, ou a été en contact avec Elf, Total, Bolloré, la CGE, Alcatel, Dassault, GEC-Alsthom, Matra, Thomson... - une liste suggestive. En 1994, il a essayé de vendre à ce pays deux navires de guerre russes, prolongeant le juteux filon du recyclage des armements de l’ex-URSS.

  Résumant ce tableau, le journaliste Francis Christophe a affirmé devant la mission parlementaire d’information sur les entreprises pétrolières : « Une nébuleuse d’entreprises françaises centrée sur la société Brenco a monté un véritable circuit de blanchiment permettant à l’armée birmane d’acquérir des hélicoptères polonais en justifiant de l’origine des fonds par le versement de Total ». Total ayant reconnu avoir versé 15 millions de dollars à son partenaire birman MOGE (Myanmar Oil & Gas Enterprise), les achats du Slorc seront découpés en tranches de quinze millions de dollars : « Une dizaine de ces tranches a été identifiée, dont au moins quatre - soixante millions de dollars - pour la fourniture d’hélicoptères polonais. Le procédé était tellement connu qu’une plaisanterie circulait parmi les intermédiaires opérant à Rangoon [...] : on pouvait (presque) tout vendre au Slorc, à condition que la facture soit un multiple de quinze millions de dollars ».

 

   En Birmanie, la quasi-totalité des hôtels de luxe sont de pures opérations de blanchiment. Michel Roussin s’est rendu au moins quatre fois à Rangoon. Sa société Eiffage a obtenu d’y construire un hôtel Sofitel (enseigne du groupe français Accor), bien que ses coûts soient sans commune mesure avec ceux des entreprises de la région, tout à fait compétentes. Les travaux ont été interrompus, laissant depuis trois ans une vilaine carcasse de 50 mètres de haut. Accor s’est toujours refusé à indiquer l’identité de son partenaire birman. En deux autres mastodontes, le Trader’s et le Shangri-la, il est associé au groupe Kuok, partenaire du “roi de l’opium” Lo Hsing Han . « À la fin d’avril 1997, une délégation du gouvernement birman en exil (issu des élections remportées par la LND en 1990) en visite à Paris, dirigée par le Premier ministre, le Dr Sein Win, s’étonne auprès de ses interlocuteurs au ministère des Affaires étrangères et au Parti socialiste du soutien sans faille apporté au Slorc par une équipe d’anciens membres des services secrets. [...] Il nomme MM. Roussin et Marchiani. Évoquant leur rôle dans les livraisons d’armements au financement lié à la drogue, il demande une clarification sur cette French-Slorc Connection, ses liens avec la compagnie Total et la position du gouvernement français ».

 

    

Total est à nouveau rattrapé par ses liens troubles avec la junte birmane. Dans un rapport publié aujourd’hui, queLibération a pu lire en avant-première, l’ONG américano-thaïlandaise Earth Rights International (ERI) accuse le géant pétrolier français et son partenaire américain Chevron (ex-Unocal) d’être les principaux soutiens financiers de la junte, au pouvoir depuis 1962, ainsi que d’avoir « contribué à un haut niveau de corruption en Birmanie » et de se rendre indirectement complice de « travail forcé et d’exécutions » sur le site du gisement gazier de Yadana, dans le sud du pays (1). Contactée hier par Libération, la direction de Total n’a pas souhaité s’exprimer avant d’avoir lu ce rapport.

Après deux ans d’enquête, ERI révèle que le gisement de Yadana a permis au régime birman d’engranger 4,83 milliards de dollars (3,31 milliards d’euros) entre 2000, début de l’exploitation du site, et 2008. Sur la même période, les enquêteurs avancent que « Total aurait perçu approximativement 483 millions de dollars [331 millions d’euros]et Chevron, 437 millions de dollars [299 millions d’euros] après avoir déduit 30% de taxes imposées par le régime et 10% de coûts de production ».

MANNE. Selon les enquêteurs « 75% des revenus du projet Yadana vont directement au régime militaire ». Loin d’être versée au budget national, cette manne détournée par les généraux « est localisée dans deux grandes banques offshore à Singapour, réputées pour abriter des fonds des gouvernements de la région et des diasporas ». D’après ERI, il s’agit d’une part de la « Overseas Chinese Banking Corporation (OCBC), qui détient la plupart de ces revenus », d’autre part de « DBS Group ». L’OCBC, précise ERI, est « une des plus grandes institutions financières du marché malaiso-singapourien » et DBS group « la plus grande banque du Singapour en terme d’avoirs ».

EarthRights International conclut que « Yadana a été un élément décisif permettant au régime militaire birman d’être financièrement solvable ». Autrement dit, il a pu « à la fois ignorer la pression des gouvernements occidentaux et refuser au peuple birman toute demande démocratique ».

Régime autoritaire doté de solides et croissants moyens financiers, le Conseil d’Etat pour la paix et le développement (nom officiel du régime) a pu agir à sa guise dans la région de Tenasserim où est installé le gisement et le pipeline reliant la mer d’Andaman à la Thaïlande. Là, dans un corridor long de 60 km, vivent près de 50 000 personnes. Total et Chevron ont confié leur sécurité et celle de leurs installations à l’armée birmane. Selon ERI, « au moins 14 bataillons militaires interviennent dans la région pour assurer la sécurité du pipeline ». C’est dans cette zone difficile d’accès qu’Earth Rights International enquête depuis une quinzaine d’années.

 

Donner sa terre sans compensation

Un habitant raconte en 2008 comment les militaires l’ont contraint à donner son terrain pour la construction d’une route près du gazoduc. « L’officier Saw Khun Chow est venu avec un dossier et nous a demandé de signer un papier pour la compensation qu’on était supposé obtenir. L’acte stipulait qu’on « donnait sans contrainte nos terres à l’Etat ». Tous les villageois ont refusé. On en a parlé avec le bureau et on a tous refusé de signer. L’officier a alors sorti son pistolet en disant « Si vous ne signez pas, je vous descends sur le champ ». Alors on a dû signer. »

Les défenseurs des droits humains israéliens déposent une requête officielle auprès de la Cour suprême pour que cette dernière oblige le ministre de la Défense à expliquer pourquoi il ne met pas un terme aux accords commerciaux avec les militaires du Myanmar suite aux rapports concernant des crimes commis contre des citoyens et des minorités ethniques de ce pays, y compris de possibles crimes contre l’humanité.

La requête a été déposée par le procureur Eitay Mack et par une série de militants des droits humains. Elle fournit des précisions sur les crimes qui ont été commis par le régime et continuent à l’être, et apporte notamment des preuves sur liens importants qui ont été établis entre, d’une part, les dirigeants militaires birmans et, d’autre part, des cadres supérieurs du gouvernement et de l’armée israéliens ainsi que des entreprises de sécurité.

Depuis que le Myanmar (également connu sous le nom de Birmanie) a gagné son indépendance de la Grande-Bretagne en 1948, une guerre civile continuelle a été menée dans plusieurs régions du pays. En novembre 2015, la Birmanie a tenu des élections démocratiques, gagnées par Aung San Suu Kyi, lauréate du prix Nobel de la Paix [1].

Cependant le gouvernement ne contrôle réellement ni les forces de sécurité de l’Etat ni les milices privées, qui obéissent encore à la Junte qui contrôlait le pays jusqu’à ces élections. Or ces forces continuent à commettre des crimes contre l’humanité,des crimes de guerre et les violations graves des droits humains partout dans le pays, en particulier contre les minorités ethniques, dont certaines populations ne bénéficient même pas d’un statut de citoyenneté. Elles continuent à perpétrer des crimes de guerre et à violer la loi internationale dans les zones de conflit, en particulier celles de Shan et de Kachin, où des tueries, des arrestations, des tortures et des viols sont commis à grande échelle contre des civils et contre toute personne soupçonnée de soutenir les rebelles.

Ce qui a motivé le dépôt de cette requête actuellement ce sont les actes commis contre la population Rohyngya. La dernière en date des opérations des forces de sécurité en octobre dernier dans l’Etat de Rakkhine a entraîné des tortures, des disparitions et des assassinats de civils. Des femmes et de jeunes filles sont violées et des villages entiers sont incendiés.

Les déclarations par l’ONU et un rapport publié par des chercheurs à Harvard dénoncent les crimes contre l’humanité que commet la Junte dans les régions de Shan et de Kachin. Mais selon le rapport, le gouvernement israélien continue à fournir des armes au régime. Toujours selon ce rapport, le général Maung Aye est, entre autres, responsable de ces crimes.

Maung a visité Israël en septembre 2015. Les dirigeants de la Junte se sont rendus en Israël pour faire un plein d’achats auprès des industries israéliennes de sécurité. A cette occasion ils ont rencontré le président israélien Reuven Rivlin, le chef d’Etat-major de l’armée israélienne et les dirigeants des systèmes de défense. Ils ont même été hébergés dans des bases des forces aériennes et navales israéliennes. Michael Ben Baruch, directeur du département israélien des exportations dans le domaine de la sécurité, a visité Myanmar l’année dernière. Selon la requête d’Eitay Mack, Israël a fourni au Myanmar des fusils d’assaut et un entraînement militaire, l’été dernier.

Au cours de cette visite – cachée aux médias – et dont nous publions ici les premières photos, les chefs de la junte ont admis avoir acheté des navires de patrouille Super Dvora ainsi que des équipements et un entraînement.

En août 2016, Tar Ideal Concept LTD, une entreprise israélienne qui fournit de l’équipement militaire et de l’entraînement, a posté sur son site des photos d’entraînements avec des fusils CornerShot fabriqués en Israël, en annonçant fièrement que ces fusils étaient utilisés par les militaires au Myanmar. Selon le site de l’entreprise, l’ex-chef de la police israélienne, Shlomo Aharonishki fait partie de conseil de direction.

Malgré les rapports confirmant les villages brûlés, les viols et les autres crimes contre l’humanité, le ministre de la Défense israélien a pour l’heure refusé de stopper les exportations de matériel de sécurité en Birmanie et d’annuler les permis d’exportation en question.

Cette situation ne devrait pas nous surprendre. En effet, il se passait des choses similaires lors des génocides au Rwanda et en Bosnie dans les années 1990, et Israël a également coopéré dans l’assassinat de militants de gauche en Argentine et au Chili dans les années 1970. Mack a également déposé une requête exigeant que ces crimes plus anciens et la collaboration israélienne dans ces crimes soient exposés.

Dans le cas de la Birmanie, tout comme dans celui du Soudan du Sud, le ministère de la Défense persiste à poursuivre les exportations. Or ces crimes sont commis en ce moment – et ils peuvent être stoppés. (Article publié sur le site israélien +972; traduction A l’Encontre)

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[1] «Désormais, ils osent la critiquer. Les musulmans de Birmanie, qui représentent moins de 5% de la population, n’ont plus le même respect pour la lauréate du Prix Nobel de la Paix 1991. «Nous nous demandons pourquoi elle ne fait rien pour nous», s’interroge Mohamed (nom d’emprunt), un jeune musulman de l’ethnie rohingya. Comme 100’000 autres, la plupart apatrides, il vit dans un camp de déplacés depuis les violences religieuses de 2012.

Le 9 octobre 2016, plusieurs groupes d’assaillants non identifiés ont attaqué trois postes frontières de cette région de l’ouest de la Birmanie, adossée au Bangladesh. L’armée a ensuite mené des «opérations de sécurité», tuant plus de 80 suspects. Certains sont morts en détention.

Les militaires sont suspectés de représailles contre la minorité rohingya, longtemps persécutée en Birmanie. L’ONU a affirmé recevoir quotidiennement des accusations de viols et d’exécutions extrajudiciaires dans cette région. Le gouvernement d’Aung San Suu Kyi nie les faits relatés. Il reproche à la presse et aux organisations internationales de colporter des rumeurs. Pourtant, 65’000 Rohingyas ont fui les opérations militaires en trouvant refuge au Bangladesh ces trois derniers mois.

«Nous n’avons pas accès aux régions touchées par les opérations militaires pour évaluer les besoins humanitaires, et y répondre, regrette Pierre Péron, porte-parole de l’Agence pour la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) à Rangoun. Ce gouvernement est pire que le précédent (celui des anciens militaires) en ce qui concerne l’accès des personnels humanitaires.» Dans le nord de l’Arakan, les cliniques mobiles de santé primaire gérées par les organisations non gouvernementales sont fermées.

L’ONU n’hésite plus à critiquer le gouvernement d’Aung San Suu Kyi pour sa gestion de la crise arakanaise, qualifiée de « «contre-productive» et focalisée sur le «court terme». L’institution estime que les conditions de sécurité très instables dans l’Arakan ne peuvent justifier un blocage presque total de l’aide humanitaire ces trois derniers mois.

Elle a évoqué la possibilité de «crimes contre l’humanité» et demandé à Aung San Suu Kyi de se rendre sur place pour évaluer la situation, ce qu’elle n’a pas fait. Un représentant du Haut-Commissariat aux réfugiés a parlé de «nettoyage ethnique», confirmant les allégations de«meurtres, massacres, viols et pillages». (La Croix, 18 janvier 2017)!

 

« Cette politique est fortement liée à l’oppression et à la dépossession du peuple palestinien par Israël. Les armes utilisées contre les Palestiniens sont vendues comme des armes ‘’testées sur le terrain’’ à certains des pires régimes de la planète. »

Le chef militaire de la Birmanie a justifié vendredi la destruction des villages rohingyas, invoquant une « affaire inachevée » remontant à la Seconde Guerre mondiale.

« Soutien au génocide »

Penny Green, une universitaire qui étudie les crimes de guerre présumés contre les Rohingyas, a déclaré à MEE que de nombreux gouvernements « prêtaient leur soutien au génocide actuel ».

« Il n’est pas du tout surprenant que la dernière escalade en date dans le génocide des Rohingyas par la Birmanie n’ait pas conduit l’État israélien à cesser son approvisionnement en armes à l’armée birmane », a-t-elle observé.

« Le propre bilan du gouvernement israélien en matière de violence et de terreur contre le peuple palestinien à Gaza est une preuve assez claire de son indifférence aux préoccupations éthiques et aux droits de l’homme.

« L’année dernière, a poursuivi Penny Green, qui est directrice de l’Initiative internationale contre les crimes d’État à l’Université Queen Mary de Londres, le gouvernement britannique a dépensé plus de 300 000 livres sterling du contribuable dans la formation de l’armée birmane, et le commandant en chef birman, le général Min Aung Hlaing, a été accueilli par les chefs des armées de l’UE, impatients de s’engager dans la vente d’armes et la formation [de l’armée birmane] », a-t-elle ajouté, citant les chiffres fournis par l’organisation Burma Campaign.

Plus de 60 000 réfugiés rohingyas ont quitté leurs foyers pour fuir les violences de plus en plus intenses dans l’État birman d’Arakan, cherchant refuge au Bangladesh.

Des images satellitaires montrent des dizaines de villages rohingyas incendiés par l’armée birmane.

Le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, a accusé vendredi la Birmanie de commettre un génocide contre les Rohingyas.

Ni le ministère israélien de la Défense ni l’ambassade israélienne au Royaume-Uni n’ont répondu aux demandes de commentaires formulées par MEE.

Birmanie : le marchand d’armes israélien collabore avec la France, le Maroc et la Turquie

INFO PANAMZA. Paris, Rabat et Ankara coopérent avec l'Israélien Tomer Avnon, fournisseur et formateur de l'armée birmane qui accentue aujourd'hui sa répression des musulmans.

Le 07.09.2017 à 14h14

Depuis le 25 août, plus de 160 000 personnes -selon l'ONU- ont fui les violences qui ont éclaté en Birmanie pour se réfugier au Bangladesh. La majorité d'entre eux sont des musulmans rohingyas, minorité persécutée depuis 2012 et rentrée en résistance au mois d'octobre dernier.

 

 

 

 

 

 

 

 

L'armée birmane a depuis lancé une violente incursion dans l'État Rakhine, poussant des dizaines de milliers d'individus sur les routes. Dernier bilan à ce jour selon les militaires : plus de 430 morts rohingyas -qualifiés de "terroristes".

Fournisseur décomplexé de l'armée : l'État d'Israël et, principalement, unecompagnie israélienne dénommée Tar Ideal.

burmaParticularité de son patron Tomer Avnon : il entretient d'excellentes relations avec des officiels de France, du Maroc ou de Turquie !

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